Poème en musique de Aziza Benkirane
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Aziza Benkirane
Silence. Écoutez bien. Entendez-vous au loin ?
Les bombes qui sifflent au-dessus de leurs têtes,
Leurs os qui craquent sous les débris de la conquête
Emportant leurs regards vides, pleins de peur et d'effroi.
Lbare7 lihoud, lyoum lemselmin, Khedda lmasihiyine, w ma yb9a 7ad elli ybki 3la 7mak elmoujrimine
Ce ne sont pas les cris d'enfants du temps des prophéties,
Ni ceux des nouveau-nés hébreux que le monde oublie,
Ce sont les pleurs des enfants de Gaza, aujourd’hui,
Qui noient leur cœur dans le fracas de leur vie brisée.
Leurs cris étouffés, que l’on enterre sous un déluge de feu
Leur innocence et leurs espoirs de vie que l’on brûle,
De jour comme de nuit, sans le moindre désaveu,
C’est le chaos poignant, le génocide sans préambule.
Silence. Écoutez bien. Entendez-vous au loin ?
Retentir les sirènes de la haine, des assassins sans fin,
Leurs mains assoiffées de sang, au nom de rien, d’une foi
Et des promesses violées dans l'ombre de leur destin.
Rien n'a changé depuis l'exode amère,
Rien n'a changé depuis les croisades de fer,
Au nom de la foi, on tue, on ravage des milliers,
Femmes, enfants, pères de famille fauchés sans pitié.
Silence. Écoutez bien. Car les voix s'éteignent,
La bouche grande ouverte, sous la haine qui revient,
Le monde regarde, mais n’entend pas,
L'écho des souffrances de ces petits innocents
Après les Juifs, les musulmans, demain peut-être les chrétiens,
On parle de paix, on murmure des traités, qu’on refuse,
Pour continuer à emporter sous terre les enfants de Gaza
C’est l’injustice, la paranoïa, le génocide sans préambule.
Ce poème, intitulé "Lamentations pour les enfants de Gaza", exprime la douleur et la souffrance des enfants pris au piège du conflit.
Les pleurs des enfants de Gaza sont comparés à des lamentations prophétiques, alors qu'ils sont victimes d'une guerre sans remords, où leur innocence est étouffée. Malgré les prétendues promesses de paix, la violence continue, emportant des vies innocentes.
Le poème évoque le silence du monde face à cette tragédie, une indifférence insupportable devant la souffrance des petits innocents. Il souligne le cycle sans fin de haine et de destruction, mené au nom de la foi, détruisant des familles entières.