Cette mobilisation accrue s’inscrit dans un contexte régional préoccupant, marqué par la propagation de ces insectes dans plusieurs pays voisins, notamment dans la région du Sahel et le Nord-Ouest de l’Afrique. Bien que la situation au Maroc reste sous contrôle, les autorités anticipent toute éventualité, notamment le déplacement d’essaims vers le Nord.

Selon un communiqué officiel, des essaims ont été repérés dans des zones restreintes et en nombre limité. Les autorités ont immédiatement réagi en déployant des mesures préventives et en réactivant les centres de commandement dans les provinces concernées. Ces centres ont pour mission de suivre en temps réel l’évolution de la situation et de coordonner les interventions nécessaires. Des équipes spécialisées ont été formées pour surveiller, détecter et éradiquer les criquets tout en préservant la biodiversité et les ressources naturelles locales.

Le dispositif logistique mobilisé est impressionnant : stocks d’insecticides suffisants, moyens aériens prêts à intervenir et équipements modernes pour les équipes d’intervention. Ces dernières travaillent également à limiter l’impact des traitements sur les écosystèmes, assurant une gestion durable de cette menace. Cette vigilance accrue témoigne de l’engagement du Royaume à protéger ses écosystèmes et à préserver les ressources agricoles, essentielles pour les populations locales.

En parallèle, les autorités marocaines collaborent avec les pays voisins pour partager les informations et coordonner les efforts de lutte anti-acridienne. Cette approche proactive vise à éviter une crise écologique et agricole majeure, semblable à celles observées dans d’autres régions affectées par les criquets pèlerins.