Malgré l'arrivée de nouveaux modèles prometteurs comme la Citroën ë-C3 et la Renault 5, ces lancements ont eu lieu trop tard pour compenser le déclin. Au début de l'année, le marché électrique avait pourtant connu un bon départ, soutenu par le leasing social, qui a permis d'immatriculer 50.000 véhicules électriques dans le premier semestre. À ce moment-là, les chiffres étaient encourageants, affichant une hausse de 2,8 %. Cependant, la situation s'est rapidement détériorée, en grande partie à cause des incertitudes politiques et économiques qui ont suivi la dissolution de l'Assemblée Nationale.

Cette atmosphère d'attentisme a pesé sur les décisions d'achat, d'autant plus que les aides gouvernementales à l'achat de véhicules électriques ont été réduites au 2 décembre, ajoutant une pression supplémentaire sur les constructeurs. En 2025, ces derniers commencent l'année avec une inquiétude palpable, car ils doivent impérativement relancer les ventes pour éviter des sanctions financières liées à des normes CO2 de plus en plus strictes. Le classement des modèles électriques les plus vendus en 2024 sera bientôt révélé, mais l'heure est à la réflexion pour un secteur en quête de renouveau.