Industrie automobile : Le Maroc enclenche le turbo vers 2030
Dans cette stratégie, l'intégration locale joue un rôle central. Actuellement, le taux d’intégration atteint 69 % chez Stellantis, l'un des principaux acteurs industriels implantés dans le pays. Ce groupe automobile prévoit même d'accroître ce taux jusqu'à 80 % dans les années à venir. Pour y parvenir, le Maroc intensifie son investissement dans des secteurs clés tels que la production de moteurs, de boîtes de vitesses ou encore de pneumatiques. À titre d’exemple, Stellantis ambitionne de quadrupler sa production annuelle de moteurs, passant de 80 000 à 350 000 unités. Toutefois, certains composants complexes comme le verre, la fonte ou les connecteurs électroniques nécessitent encore des avancées industrielles spécifiques pour être pleinement intégrés localement.
Par ailleurs, le Royaume anticipe également la transition vers la mobilité électrique, une tendance mondiale incontournable. Conscient que 30 à 40 % de la valeur d’un véhicule électrique provient de la batterie et de ses composants électroniques, le Maroc développe activement un écosystème dédié aux batteries et aux systèmes de gestion (BMS). Ce choix stratégique pourrait permettre au pays de devenir un acteur majeur dans la chaîne de valeur mondiale des véhicules électriques.
Enfin, le secteur des pneumatiques connaît un véritable renouveau après une période de recul au début des années 2000, marquée par la fermeture des usines General Tire et Goodyear. Aujourd’hui, le groupe chinois Sentury Tire investit à Tanger dans une usine de production de pneus, avec une capacité initiale de 3 millions d’unités, pouvant atteindre à terme jusqu’à 8 millions. Cette nouvelle usine répondra non seulement à la demande locale mais aussi aux besoins croissants des constructeurs automobiles installés au Maroc, tels que Renault et Stellantis.
Grâce à ces efforts concertés et à une vision industrielle claire, le Maroc consolide progressivement sa position de hub automobile régional et international, renforçant ainsi son attractivité auprès des investisseurs du secteur automobile mondial.
Par ailleurs, le Royaume anticipe également la transition vers la mobilité électrique, une tendance mondiale incontournable. Conscient que 30 à 40 % de la valeur d’un véhicule électrique provient de la batterie et de ses composants électroniques, le Maroc développe activement un écosystème dédié aux batteries et aux systèmes de gestion (BMS). Ce choix stratégique pourrait permettre au pays de devenir un acteur majeur dans la chaîne de valeur mondiale des véhicules électriques.
Enfin, le secteur des pneumatiques connaît un véritable renouveau après une période de recul au début des années 2000, marquée par la fermeture des usines General Tire et Goodyear. Aujourd’hui, le groupe chinois Sentury Tire investit à Tanger dans une usine de production de pneus, avec une capacité initiale de 3 millions d’unités, pouvant atteindre à terme jusqu’à 8 millions. Cette nouvelle usine répondra non seulement à la demande locale mais aussi aux besoins croissants des constructeurs automobiles installés au Maroc, tels que Renault et Stellantis.
Grâce à ces efforts concertés et à une vision industrielle claire, le Maroc consolide progressivement sa position de hub automobile régional et international, renforçant ainsi son attractivité auprès des investisseurs du secteur automobile mondial.