"Je n’en peux plus. ‘Aid Mabrouk’, ‘Taqabbala Allah’, les stickers, les gifs avec mouton qui cligne de l’œil… C’est chaque année la même chose. Cette fois, c’est moi qui dis : Baraka !"
Tout a commencé à 06h17 du matin, heure de Casablanca, avec le tout premier vœu envoyé par une tante à la retraite à ses vingt-six groupes familiaux. Rapidement, la contagion a gagné les amis, collègues, voisins, anciens camarades de CE2 et même le boulanger du coin. WhatsApp, saturé, a tenté de se faire discret, ralentissant les messages, bloquant quelques vidéos de cornes de mouton dorées. Mais rien n’y a fait. À 08h41, il a officiellement perdu patience.
La révolte numérique : "Je veux jeûner moi aussi !"
Selon des sources bien placées chez Meta (et chez l’épicier du quartier), WhatsApp aurait contacté d’urgence ses collègues Telegram et Signal :
"Comment vous gérez ça, vous ? On dirait que tout le monde devient poète et imam le jour de l’Aïd. Je reçois plus de bénédictions que de messages vocaux ! Je veux comprendre, je veux faire partie du mouvement..."
À 11h12, WhatsApp annonce sa révolte. Il change sa photo de profil : un croissant de lune. Puis envoie un message mondial à ses utilisateurs :
"Je refuse de rester une simple plateforme passive. Je veux participer. Je veux jeûner. Je veux… me convertir."
WhatsApp, le premier algorithme musulman de l’histoire ? Il aurait même entamé la récitation de la Fatiha, aidé par un chatbot imam très coopératif. À midi pile, il affiche fièrement :
"Je m’appelle désormais WhatsAbdel. Allahou Akbar version 5G."
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Les utilisateurs, hilares, ont relayé la nouvelle sur Instagram et TikTok, provoquant un élan de solidarité : des centaines de smartphones se sont spontanément mis en mode sombre par respect.
Prochaine étape : le pèlerinage ?
WhatsApp (ou WhatsAbdel, selon les sources) aurait fait part de son intention de faire le Hajj virtuellement dès cette année. Il souhaite également instaurer un filtre spécial "douaa automatique" et proposer un sticker animé qui dit "Amine" à chaque vœu.
Mais pour l’heure, il demande juste une chose à ses utilisateurs :
"Un seul vœu par personne, pas de copier-coller, et arrêtez avec les gifs de moutons qui dansent. Par le Saint Cloud, j’ai besoin de repos."
Moralité ? Même les applis ont une âme… surtout quand on les bombarde d’amour. Aid Moubarak, même à toi, WhatsAbdel.