Ce soir-là, samedi en feu,
Les tribunes vibrent, le ciel est bleu.
Dans les salons, dans les ruelles,
Des millions d'yeux vers l’étincelle.

Minute cinquante-deux, c’est la folie,
Un but qui frappe, le stade bondit.
Mais dans un coin, Ahmed chancelle,
Son cœur cogne fort sous les étincelles…

Le foot, c’est fort, c’est grand, c’est bien,
Mais ton cœur, c’est le tien.
Vibre, oui, mais retiens ton souffle,
La vie s’envole quand l’émotion bouscule.
Garde ton cœur, garde ton chemin,
Le foot c’est beau… mais ton cœur, c’est le tien.

Ahmed jure : "Je reste zen."
Un café, un match, tout est serein.
Mais le ballon file, l’attaquant fonce,
Et tout s’emballe dans la résonance.

Le but explose, le peuple hurle,
Ahmed s’élève, mais le souffle brûle.
Une main au cœur, une douleur brève,
Et la fête devient une trêve…


Le foot, c’est fort, c’est grand, c’est bien,
Mais ton cœur, c’est le tien.
Vibre, oui, mais retiens ton souffle,
La vie s’envole quand l’émotion bouscule.
Garde ton cœur, garde ton chemin,
Le foot c’est beau… mais ton cœur, c’est le tien.

Ils sont nombreux à tomber ce soir,
1998, des cœurs sans espoir…
Argentine 2022, un fan s’effondre,
Sous les clameurs, le cœur succombe.

Catécholamines en plein délire,
La pression monte, le souffle expire.
Tabac, café, tension au max,
Un match et l’organisme craque.

Le foot, c’est fort, c’est grand, c’est bien,
Mais ton cœur, c’est le tien.
Vibre, oui, mais retiens ton souffle,
La vie s’envole quand l’émotion bouscule.
Garde ton cœur, garde ton chemin,
Le foot c’est beau… mais ton cœur, c’est le tien.

Ahmed survivra, le cœur en paix,
Il verra le match… mais assis, tu sais.
Une main amie, un souffle sain,
Le foot, c’est la fête… pas la fin.

Dans ce climat de tension et de passion, Ahmed, un homme diabétique sous traitement, regarde la rencontre avec enthousiasme. Il promet de rester calme, mais à la 52e minute, un but déclenche une vague de joie incontrôlable. Submergé par l’euphorie, il ressent une douleur brutale au cœur. Transporté d’urgence, il incarne ces supporters pour qui le foot n’est pas qu’un jeu : c’est un choc physique. Le texte rappelle d’autres cas de crises cardiaques survenues pendant des matchs importants. À travers le récit d’Ahmed, le poème alerte sur les risques médicaux liés au stress extrême du sport. Il invite à savourer le football avec mesure : éviter les excès, ne pas rester seul, préserver sa santé. Car si le football est une fête, la vie reste la priorité. Mieux vaut vibrer longtemps que brûler en un instant.