Jeudi, le Maroc a été élu à la vice-présidence d’Interpol pour l'Afrique lors de la 92e Assemblée générale de l'organisation à Glasgow, en Écosse.
 
La candidature marocaine a été soutenue par les délégués de 96 pays, reflétant une reconnaissance internationale des efforts marocains pour la sécurité régionale.
 
Ce mandat est porté par une ambition de renforcer la coopération sécuritaire Sud-Sud et d’échanger des expertises policières avec les autres pays africains.

Guidé par une vision royale stratégique, le Maroc a inscrit la coopération sécuritaire avec l'Afrique comme une priorité.
 
Son dossier de candidature met l’accent sur le développement des structures de sécurité africaines et la lutte contre des problématiques transfrontalières comme la migration irrégulière et le trafic d’êtres humains, ainsi que sur l’assèchement des réseaux criminels au sein du continent.

Le Royaume ambitionne de renforcer la coordination entre les bureaux centraux nationaux d’Interpol en Afrique et à travers le monde.
 
Les priorités incluent la lutte contre les menaces terroristes et les risques découlant de l’utilisation abusive des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle par les organisations criminelles.
 
Mohamed Dkhissi, préfet de police et directeur de la police judiciaire, a été présenté comme candidat pour ce poste par la DGSN, marquant un engagement soutenu pour la stabilité africaine.

Lors de cette Assemblée générale, Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN-DGST, a également mené des discussions bilatérales et multilatérales avec des responsables internationaux afin de renforcer la coopération en matière de sécurité et de soutenir la nomination du Maroc.
 
Créée en 1923, Interpol regroupe 196 pays membres, œuvrant pour la coopération policière et le partage d’informations dans la lutte contre la criminalité transnationale.