Suppression de l'âge coréen

Le président élu de la Corée du Sud Yoon Suk-yeol veut supprimer l’âge coréen pour utiliser uniquement l’âge international, ce qui aurait pour effet de faire perdre un an, voire deux, à tous les Sud-Coréens. On vous explique.

Selon le site spécialisé KajaCorée, en Corée du Sud, lorsqu'un enfant né, il a 1 an. Les neuf mois passés dans le ventre de la mère compte pour une année complète. Mais ce n'est pas tout.

"Peu importe votre date d’anniversaire, c’est le 1er janvier que vous gagnez une année", détaille le site. L'anniversaire est fêté le jour de naissance, mais l'année est ajoutée au 1er janvier.

"Pas besoin de connaître la date précise d’anniversaire de quelqu’un pour connaître son âge", il faut simplement connaître "son année de naissance". Ainsi, pour calculer l'âge coréen, une formule mathématique simple existe : "Âge coréen = Année actuelle - Année de naissance + 1".

"Simplifier des complexités administratives"

Cette méthode de calcul pourrait bientôt connaître sa fin. C'est en tout cas l'intention du président élu en 2022 Yoon Suk-yeol. Bien qu’au niveau légal et administratif, la Corée du Sud soit passée à l’âge international, l’âge coréen prédomine dans les interactions sociales ce qui exaspère une majorité de la population.

Cette réforme pourrait entrer en application le 10 mai 2022. D’après un récent sondage évoqué par Ouest France, 70 % des Sud-Coréens seraient pour l’abandon de cette méthode de calcul.

Ce changement aurait pour but de simplifier les "complexités administratives" et les échanges avec les étrangers.  La Corée du Sud est le dernier pays à utiliser un tel système de calcul. Cette méthode ancestrale a même été abandonnée par la Corée du Nord en 1980.

L'odj avec OuestFrance