Ça se passe à Berkeley, USA. Des chercheurs ont eu l’idée lumineuse (littéralement) de bidouiller la rétine humaine pour générer une couleur jamais vue auparavant.

Pas une nuance chelou du Pantone 2023, non. Une vraie nouvelle couleur, baptisée “Olo” (on dirait un nom de jus bio, mais ok).

Leur technique ? Une machine high-tech qui stimule les trois types de cônes de notre rétine — ceux qui nous permettent de voir le monde en couleurs — d’une manière totalement anti-nature.

Résultat : notre cerveau perçoit une teinte bleue-verte “à couper le souffle”, selon les mots très sérieux des scientifiques. Dommage qu’on n’y ait pas droit sans un gros coup de bistouri optique.

Scientists say they have discovered a never-before-seen color called “olo” by using lasers to stimulate the human eye in a way natural light can’t.

It’s described as a “jaw-dropping” blue-green hue that can’t be recreated on screens. pic.twitter.com/TNJCekZrJ4

— Pop Base (@PopBase) April 21, 2025

Ce n’est pas une blague de science-fiction. Le projet est publié dans Science Advances et relayé partout, de BFMTV à The Guardian. Le hic ? Aucun humain normal n’a encore vu cette couleur.

Pour se faire une idée, les chercheurs ont partagé un carré turquoise… mais ils ont précisé qu’en fait, ce n’est pas vraiment “Olo”. Genre : “Voilà une photo, mais oubliez-la, vous pouvez pas comprendre.” Merci les gars.

​James Fong, l’un des auteurs, déclare même : “On ne savait pas ce que le cerveau allait faire de ce signal. C’était incroyablement saturé.” Ok James, mais on fait quoi nous avec cette info ? On imprime des T-shirts invisibles ? On peint nos murs avec du vide ? Même les influenceurs déco sont largués.

“Olo”, c’est un peu comme un mirage technologique : on nous promet une révolution visuelle, mais on finit avec un PowerPoint flou.

La science a beau nous épater, elle nous tease plus qu’elle nous sert. Et si on commence à inventer des couleurs qu’on ne peut pas voir, bientôt on inventera des parfums qu’on peut pas sentir (ah… attendez).

Morale du jour : dans un monde saturé de contenus, même l’invisible peut buzzer. T’as pas besoin de voir “Olo” pour en parler.