Ce chiffre témoigne des efforts déployés par le gouvernement pour stimuler l’économie après les défis liés à la pandémie de COVID-19 et aux fluctuations climatiques. Cependant, il survient également dans un contexte mondial marqué par des incertitudes économiques, notamment liées à l’inflation et aux tensions géopolitiques.

Ce résultat pourrait renforcer la légitimité des politiques économiques mises en place par les autorités marocaines, notamment en matière de soutien aux secteurs stratégiques. Une telle croissance devrait également avoir un impact positif sur la création d’emplois et l’attraction des investissements étrangers. Par ailleurs, elle pourrait améliorer le pouvoir d’achat des ménages, bien que des disparités régionales persistent.

En comparaison avec d’autres pays de la région MENA, le Maroc affiche une croissance relativement solide. Par exemple, la Tunisie et l’Égypte ont connu des taux de croissance plus faibles au cours de la même période, en raison de crises politiques ou économiques internes.

Ce taux de croissance de 4,3 % est un signal positif pour l’économie marocaine, mais il reste fragile face aux aléas climatiques et aux incertitudes mondiales. À court terme, il est essentiel de consolider cette dynamique en diversifiant davantage l’économie. À long terme, des réformes structurelles seront nécessaires pour garantir une croissance durable et inclusive.