Dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), Albanese a dénoncé la campagne militaire d’Israël à Jénine, qualifiant cette opération d’une gravité extrême, susceptible de constituer un prélude à des crimes de masse contre les Palestiniens.

Depuis plusieurs mois, la ville de Jénine et son camp de réfugiés sont devenus le théâtre d’opérations militaires israéliennes d’une brutalité inédite. Ces incursions, souvent accompagnées de frappes aériennes, de démolitions de maisons et d’arrestations massives, ont entraîné la mort de dizaines de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants.

Ces opérations, justifiées par Israël sous prétexte de "lutte contre le terrorisme", s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à écraser toute forme de résistance palestinienne en Cisjordanie. Cependant, pour de nombreux observateurs, ces attaques ne sont rien d’autre que des actes de punition collective, interdits par le droit international.

Françoise Albanese a souligné que les actions israéliennes à Jénine rappellent les campagnes militaires menées par Israël à Gaza, où des milliers de civils ont été tués au cours des dernières décennies. Elle a averti que si la communauté internationale ne réagit pas rapidement, la situation à Jénine pourrait dégénérer en un véritable génocide.

Les propos d’Albanese mettent en lumière la nature systémique de l’oppression israélienne contre les Palestiniens. La campagne à Jénine n’est pas un incident isolé, mais fait partie d’un projet colonial plus vaste visant à déposséder les Palestiniens de leurs terres et à anéantir leur identité nationale.

Les démolitions de maisons, les restrictions de mouvement, les arrestations arbitraires et les violences des colons sont autant de moyens utilisés par Israël pour maintenir son régime d’apartheid en Cisjordanie. À cela s’ajoute l’utilisation disproportionnée de la force militaire, qui transforme des camps de réfugiés comme celui de Jénine en zones de guerre, où les civils paient le prix le plus lourd.

Malgré les avertissements répétés des experts des Nations unies et des organisations de défense des droits de l’homme, la communauté internationale reste largement silencieuse face aux crimes israéliens. Les grandes puissances, notamment les États-Unis et certains pays européens, continuent de fournir un soutien politique, militaire et financier à Israël, ce qui renforce son sentiment d’impunité.

Albanese a appelé les Nations unies et les États membres à prendre des mesures immédiates pour protéger les civils palestiniens et mettre fin aux attaques israéliennes. Elle a également exhorté la Cour pénale internationale à accélérer ses enquêtes sur les crimes de guerre commis par Israël dans les territoires occupés.

Face à la gravité de la situation, il est essentiel que les peuples du monde entier se mobilisent pour soutenir la cause palestinienne. Les avertissements d’Albanese doivent être un signal d’alarme pour tous ceux qui défendent les droits humains et la justice.

La résistance palestinienne, malgré les souffrances et les pertes, reste un symbole de courage et de détermination face à l’oppression. Mais pour que cette lutte aboutisse, elle doit être soutenue par une pression internationale accrue sur Israël et ses alliés.

La mise en garde de Françoise Albanese ne doit pas être ignorée. Si la communauté internationale continue de détourner le regard, les opérations à Jénine pourraient marquer le début d’une nouvelle tragédie pour le peuple palestinien. Il est temps d’agir pour empêcher qu’un génocide ne se produise sous nos yeux.