Israël justifie cette intensification par la détention d’otages par le Hamas, mais pour beaucoup, cette opération militaire est perçue comme une punition collective visant la population civile. Les frappes israéliennes, qui touchent des habitations, des écoles et des infrastructures vitales, ont déjà causé des dizaines de morts, dont de nombreux enfants. Face à cette situation, la résistance palestinienne, incarnée par le Hamas et d’autres factions, continue de répondre par des tirs de roquettes, symbole d’une lutte pour la liberté et la dignité.

Pour les Palestiniens, la résistance n’est pas seulement une réponse militaire, mais une nécessité pour préserver leur existence face à une occupation qui dure depuis des décennies. "Nous n’avons rien à perdre. Nous sommes déjà privés de tout : notre terre, notre liberté, notre avenir. Résister est notre seul choix", déclare un habitant de Gaza. Dans un contexte où les négociations de paix semblent inexistantes, la résistance est perçue par beaucoup comme le dernier rempart contre l’effacement de l’identité palestinienne.

Les factions palestiniennes, bien que confrontées à un ennemi disposant d’une puissance militaire écrasante, continuent de mobiliser leurs moyens limités pour défendre leur territoire. Cette lutte asymétrique, souvent qualifiée de "déséquilibrée" par les observateurs internationaux, met en évidence l’injustice structurelle du conflit. Les roquettes tirées depuis Gaza, bien que rudimentaires, portent un message clair : celui d’un peuple qui refuse de se soumettre.

Les frappes israéliennes ont transformé Gaza en un champ de ruines. Des familles entières sont ensevelies sous les décombres, et les hôpitaux, déjà sous-équipés en raison du blocus, peinent à soigner les blessés. Les coupures d’électricité, le manque d’eau potable et l’insécurité alimentaire aggravent une situation déjà désastreuse. "Nous sommes abandonnés par le monde entier. Personne ne vient à notre secours", déplore un médecin de Gaza.

Les organisations humanitaires dénoncent une catastrophe imminente. L’ONU a appelé à un cessez-le-feu immédiat, mais les appels à la paix restent sans réponse. Pendant ce temps, les civils de Gaza continuent de payer le prix le plus élevé.

Si certains pays, comme les États-Unis, soutiennent sans réserve les actions israéliennes, d’autres, notamment dans le monde arabe et en Amérique latine, expriment leur solidarité avec le peuple palestinien. Des manifestations pro-palestiniennes ont éclaté dans plusieurs capitales, appelant à la fin des bombardements et au respect des droits des Palestiniens. "La cause palestinienne est une cause universelle. C’est une lutte pour la justice et la liberté", a déclaré un militant lors d’une manifestation à Istanbul.

Cependant, les divisions au sein de la communauté internationale limitent les pressions exercées sur Israël. Les appels à des sanctions ou à une enquête sur les violations des droits humains restent lettre morte, tandis que les Palestiniens continuent de subir un système d’apartheid dénoncé par plusieurs ONG, dont Amnesty International.

La situation à Gaza illustre une fois de plus l’impasse du conflit israélo-palestinien. Pour les Palestiniens, la résistance reste un moyen de survie face à une occupation qui nie leurs droits fondamentaux. À court terme, un cessez-le-feu est crucial pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grave. À long terme, seule une solution politique, fondée sur la justice et le respect du droit international, pourra mettre fin à ce cycle de violence.

Mais en attendant, le peuple palestinien continue de résister, malgré les bombes, malgré les pertes, malgré l’abandon de la communauté internationale. Leur lutte est celle d’un peuple qui refuse de disparaître.