ChatGPT est utile à bien des égards avec ces capacités, mais certaines utilisations s’avèrent problématiques. Des élèves se sont par exemple servis du robot conversationnel pour rédiger leurs devoirs à leur place. Alors qu’OpenAI, l’entreprise à son origine, cherche à empêcher cette forme de tricherie, la startup Draft and Goal pour aider les professeurs face à ce problème.
« Depuis que ChatGPT est accessible à tous, beaucoup se sentent démunis et retrouvent des copiés-collés de textes fournis par l’intelligence artificielle lors des corrections », a déclaré Vincent Terrasi, directeur technique et cofondateur de Draft and Goal au Figaro.
« Depuis que ChatGPT est accessible à tous, beaucoup se sentent démunis et retrouvent des copiés-collés de textes fournis par l’intelligence artificielle lors des corrections », a déclaré Vincent Terrasi, directeur technique et cofondateur de Draft and Goal au Figaro.
Détecter les textes générés par ChatGPT
Concrètement, l’outil de la startup est un moyen pour eux de savoir si les élèves ont rédigé leurs devoirs tous seuls ou s’ils ont utilisé le fameux chatbot. Pour cela, il suffit d’entrer le texte en question, de 400 caractères minimum, dans un champ dédié et de cliquer sur « analyser ». Le détecteur indique alors si une partie ou l’ensemble du texte a été rédigé par l’IA, avec une note entre 0 et 100%.
« Afin de déterminer si un texte a été fourni par ChatGPT, notre détecteur repère une multitude d’indices. Par exemple, nous savons que ChatGPT a tendance à faire beaucoup de répétitions ou à utiliser beaucoup de mots creux comme le verbe « faire ». Il peut aussi avoir des hallucinations : être convaincu qu’une chose complètement fausse est vraie. Tous ces éléments permettent d’établir le pourcentage final », a expliqué Vincent Terrasi.
Pour le moment, le détecteur fonctionne uniquement avec les textes en anglais. Selon le cofondateur de Draft and Goal, il est capable de détecter 93% des contenus en anglais rédigés par ChatGPT. Le détecteur pour les textes en français devrait être disponible dans les prochains jours, la startup attendant d’atteindre les 92% de fiabilité avant de le proposer. « Notre difficulté est d’arriver à repérer l’usage de l’IA lorsque l’étudiant a modifié quelques mots afin d’être plus discret, c’est ce qui explique cette marge d’erreur », a justifié le directeur technique de Draft and Goal.
ChatGPT, un outil pédagogique
Alors que ChatGPT inquiète de nombreux professeurs, notamment par rapport à la tricherie, certains ne le voient au contraire pas comme un danger et choisissent même de travailler avec dans le cadre de leurs cours. Un professeur de lycée a par exemple confié au New York Times s’être servi du chatbot pour évaluer quelques devoirs de ses élèves, affirmant qu’il lui avait fourni des commentaires plus détaillés et plus utiles qu’il ne l’aurait fait.
Autre exemple : une professeure d’anglais a récemment demandé aux élèves de l’une de ses classes d’utiliser ChatGPT pour écrire les grandes lignes de leurs dissertations en comparant deux nouvelles du XIXè siècle abordant les thèmes du genre et de la santé mentale. Après avoir obtenu leurs plans grâce au robot conversationnel, les élèves ont rangé leurs ordinateurs portables et rédigé leurs dissertations à la main. Selon la professeure, ce processus leur a permis de mieux comprendre les nouvelles mais aussi d’apprendre à interagir avec des modèles d’IA.
[ndlr: la technologie évoluant de plus en plus vite et des inventions jadis de simples idées devenant des réalités transformant nos perceptions, os approches voire nos modes de fonctionnement, au lieu de lutter contre et de chercher à trouver les parades, lisez les protections, pour que de telles inventions ne soient pas mal utilisées, ne serait - il plus d’en montrer l’envergure et de laisser la créativité des uns et des autres en améliorer et l’usage et la performance …]
Redigé par Kesso Diallo, Repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
Autre exemple : une professeure d’anglais a récemment demandé aux élèves de l’une de ses classes d’utiliser ChatGPT pour écrire les grandes lignes de leurs dissertations en comparant deux nouvelles du XIXè siècle abordant les thèmes du genre et de la santé mentale. Après avoir obtenu leurs plans grâce au robot conversationnel, les élèves ont rangé leurs ordinateurs portables et rédigé leurs dissertations à la main. Selon la professeure, ce processus leur a permis de mieux comprendre les nouvelles mais aussi d’apprendre à interagir avec des modèles d’IA.
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Redigé par Kesso Diallo, Repris par la Fondation Tamkine
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