Mais que fait la France, à travers les médias financés par l’Elysée ?
Le président Macron a déclaré ouvertement qu’il ferait tout son possible pour soutenir le « courageux Tebboune », aux grands dépits du peuple algérien. Pourquoi France 24 continue-t-elle à reprendre des thèses algériennes, par exemple d’un 1/3 de Sahara libéré par le front Polisario, pour désigner le no man’s land administré par la Minurso ?
Pourquoi souffle-t-elle avec insistance que cette décision US va augmenter les tensions dans la région ? Alors que le Maroc vient de prendre une assurance contre les menaces de guerre quasi-quotidiennes de l’Algérie, sans parler de son changement de constitution permettant à l’armée algérienne de sortir hors de ses frontières.
Et si la France avait joué double jeu depuis le début, dans l’histoire du Sahara. Comme lorsqu’elle a soulevé les tribus à encercler le sultan Moulay Hafid à Fès, pour s’envoyer un faux télégramme d’appel à l’aide, et lui imposer la signature du protectorat en 1912.
C’était la « pénétration pacifique » de Jean Jaurès et de Saint-Aulaire.
Y a-t-il un « néocolonialisme pacifique » ?
Est-ce que la France va avouer un jour comment elle a balkanisé l’empire chérifien, entrainant dans son sillage l’Espagne, qui pourtant laissait prier le Vendredi au nom du sultan, malgré la déportation de Mohamed V.
Est-ce Franco ou la France qui a utilisé l’Algérie en sous-main, pour garder la région sous sa coupe, et ne pas avoir en face un Maroc (ou Maghreb Uni) apte à se défendre et à la concurrencer en Afrique ?
La France, joue-t-elle le célèbre proverbe marocain, de passer la nuit avec les voleurs, et de se réveiller avec les propriétaires ?
Professeur Aziza Benkirane