Jour de la Libération ou début du chaos ?
Les répercussions de cette annonce se font déjà sentir à l’étranger. Le Japon, principal exportateur de véhicules vers les États-Unis, a vivement réagi. Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement japonais, a qualifié cette décision "d’extrêmement regrettable" et averti qu’elle pourrait affecter les relations bilatérales et l’économie mondiale. Les constructeurs japonais, qui ont investi massivement aux États-Unis (61,6 milliards de dollars et 2,3 millions d’emplois créés), craignent des pertes importantes. Tokyo envisage des mesures de rétorsion et appelle à des négociations pour éviter une escalade.
En Europe, les réactions sont plus mesurées. Le Royaume-Uni, confronté à une baisse continue de sa production automobile, a choisi de ne pas répondre immédiatement. Rachel Reeves, ministre des Finances, a insisté sur l’importance d’éviter une guerre commerciale qui nuirait à toutes les parties. Cependant, les marchés financiers ont réagi brutalement : les actions des constructeurs automobiles européens ont plongé, avec une chute notable de 6% pour Aston Martin.
Cette politique protectionniste pourrait bouleverser les chaînes d’approvisionnement internationales, augmenter les prix pour les consommateurs américains et réduire la diversité des modèles disponibles. Les observateurs craignent également une aggravation des tensions économiques mondiales. Alors que le 2 avril approche, les acteurs du secteur automobile retiennent leur souffle face à une décision qui pourrait redéfinir les règles du commerce mondial.
En Europe, les réactions sont plus mesurées. Le Royaume-Uni, confronté à une baisse continue de sa production automobile, a choisi de ne pas répondre immédiatement. Rachel Reeves, ministre des Finances, a insisté sur l’importance d’éviter une guerre commerciale qui nuirait à toutes les parties. Cependant, les marchés financiers ont réagi brutalement : les actions des constructeurs automobiles européens ont plongé, avec une chute notable de 6% pour Aston Martin.
Cette politique protectionniste pourrait bouleverser les chaînes d’approvisionnement internationales, augmenter les prix pour les consommateurs américains et réduire la diversité des modèles disponibles. Les observateurs craignent également une aggravation des tensions économiques mondiales. Alors que le 2 avril approche, les acteurs du secteur automobile retiennent leur souffle face à une décision qui pourrait redéfinir les règles du commerce mondial.