Par Fatima Ezzaha Jabri
Hoping that the man would change directions, I stopped walking; but, at that moment, I heard his footsteps stop too! I could feel the panic filling me. “What does he want?” I didn't have money on me, and I wasn't wearing anything valuable either! I started going faster; he followed me faster! His footsteps matched my heartbeats! I finally arrived at the door of the building and opened it aiming for the elevator then for the stairs. I took gigantic steps, and finally arrived at my apartment door when I noticed that the man was gone.
I was being paranoid and had probably scared the poor man. Erasing these thoughts from my brain, I opened the door and took off my wet coat. I decided to make myself a cup of tea and to take a shower. I entered the kitchen and started filling up the kettle with water and put on it stove, then I left the kitchen to go get some clothes from my room. And before I could even understand what was happening, I felt a hand on my mouth then was thrown on the bed. Then he started strangling me with the blanket. I fought and tried to stop him, but he was stronger than me. I finally let go and took my last breath.
When the police arrived at the women's place, the only evidence that was left behind was some ashes and a cigarette butt next to the door [...]
Rédigé par Fatima Ezzaha Jabri sur Moroccan writers
La couverture
Espérant que l'homme allait changer de direction, j'ai arrêté de marcher ; mais, à ce moment-là, j'ai entendu ses pas s'arrêter aussi ! Je pouvais sentir la panique m'envahir. "Que veut-il ?" Je n'avais pas d'argent sur moi, et je ne portais rien de valeur non plus ! J'ai commencé à aller plus vite ; il m'a suivi plus vite ! Ses pas correspondaient aux battements de mon cœur ! Je suis finalement arrivée à la porte de l'immeuble et je l'ai ouverte en visant l'ascenseur puis les escaliers. J'ai fait des pas gigantesques et je suis finalement arrivée à la porte de mon appartement quand j'ai remarqué que l'homme n'était plus là.
J'étais paranoïaque et j'avais probablement effrayé le pauvre homme. Effaçant ces pensées de mon cerveau, j'ai ouvert la porte et enlevé mon manteau mouillé. J'ai décidé de me faire une tasse de thé et de prendre une douche. Je suis entré dans la cuisine et j'ai commencé à remplir la bouilloire d'eau et à la mettre sur le feu, puis j'ai quitté la cuisine pour aller chercher des vêtements dans ma chambre. Et avant même que je puisse comprendre ce qui se passait, j'ai senti une main sur ma bouche puis j'ai été jetée sur le lit. Puis il a commencé à m'étrangler avec la couverture. Je me suis battue et j'ai essayé de l'arrêter, mais il était plus fort que moi. J'ai finalement lâché prise et pris mon dernier souffle.
Lorsque la police est arrivée chez les femmes, les seuls indices laissés derrière elle étaient quelques cendres et un mégot de cigarette à côté de la porte [...].
Traduit par la rédaction de L'ODJ /Salma Chaoui