Jusque-là, les duels avec Djokovic n'ont jamais souri à Monfils. C'est simple : en dix-sept face-à-face, le Français de 35 ans ne s'est jamais imposé. Même si, lors du dernier en date, en février 2020 à Dubaï, il a mené d'un set et d'un break, puis s'est procuré trois balles de match avant d'être renversé par le N.1 mondial (2-6, 7-6 (8/6), 6-1).
Alors y a-t-il matière à tirer profit du "Djoko" version 2022, tenu à l'écart du circuit quasiment tout le premier trimestre, marqué par l'invraisemblable feuilleton de son expulsion d'Australie, faute de vaccination contre le Covid-19 ?
Pratiquement à l'arrêt jusqu'en avril (trois matches à Dubaï en février), le Serbe a en effet remis la machine en route depuis, avec le retour du circuit en Europe pour la saison sur ocre.
S'il est encore en quête de rythme et à la recherche de son meilleur niveau, entre Monte-Carlo (éliminé d'entrée par Davidovich) et Belgrade (finale perdue contre Rublev), il a malgré tout joué cinq matches en deux semaines, tous en trois sets.
Au contraire, Monfils, lui, restait sur un mois sans compétition avant le tournoi madrilène.
Avant sa très tranquille victoire 6-3, 6-0 en 55 minutes lundi aux dépens de l'invité espagnol Carlos Gimeno, au-delà de la 350e place mondiale, il n'avait plus joué depuis son élimination au troisième tour de Miami fin mars et avait déclaré forfait juste avant Monte-Carlo en raison d'une "gêne au pied".
Entre Djokovic et Monfils, un seul match a eu lieu sur terre battue. Il remonte à seize ans en arrière, à Roland-Garros en 2006 (7-6, 7-6, 6-3 en huitièmes de finale).
Le N.1 mondial lui semble-t-il plus accessible sur ocre que sur dur, sa surface de prédilection ? "Franchement je ne pense pas, répond le quart de finaliste de l'Open d'Australie 2022. Je me sens mieux sur dur. Et lui aussi..."
Avant d'insister: "Si ça me sourit demain (mardi), je prendrai. Mais je ne suis pas au top de ma forme non plus."
Opposé après s'être extirpé des qualifications à Diego Schwartzman, le joueur avec le plus de victoires sur terre battue en 2022, Benoît Paire (62e) s'est lui incliné en trois manches lundi (6-2, 6-7 (5/7), 6-1).
Outre Djokovic, premiers pas attendus mardi soir de l'étoile montante Carlos Alcaraz, 18 ans et nouveau venu dans le top 10 après son succès à Barcelone, contre Nikoloz Basilashvili (27e).
Dans le tableau féminin, on connaît l'affiche du premier quart de finale: il opposera Simona Halep, qui joue son premier tournoi sous la supervision de Patrick Mouratoglou, et la N.10 mondiale Ons Jabeur.
LODJ avec AFP
Alors y a-t-il matière à tirer profit du "Djoko" version 2022, tenu à l'écart du circuit quasiment tout le premier trimestre, marqué par l'invraisemblable feuilleton de son expulsion d'Australie, faute de vaccination contre le Covid-19 ?
"Honnêtement, il a plus de matches que moi, il a plus de rythme", estime Monfils en faisant référence aux récentes semaines.
Pratiquement à l'arrêt jusqu'en avril (trois matches à Dubaï en février), le Serbe a en effet remis la machine en route depuis, avec le retour du circuit en Europe pour la saison sur ocre.
S'il est encore en quête de rythme et à la recherche de son meilleur niveau, entre Monte-Carlo (éliminé d'entrée par Davidovich) et Belgrade (finale perdue contre Rublev), il a malgré tout joué cinq matches en deux semaines, tous en trois sets.
Au contraire, Monfils, lui, restait sur un mois sans compétition avant le tournoi madrilène.
Avant sa très tranquille victoire 6-3, 6-0 en 55 minutes lundi aux dépens de l'invité espagnol Carlos Gimeno, au-delà de la 350e place mondiale, il n'avait plus joué depuis son élimination au troisième tour de Miami fin mars et avait déclaré forfait juste avant Monte-Carlo en raison d'une "gêne au pied".
"Aujourd'hui, c'est un match, mais ça ne me dit rien sur où j'en suis vraiment. Lui, il a des matches, il monte en puissance progressivement, je vois qu'il joue de mieux en mieux, donc ça va être compliqué", compare le N.1 français, qui s'est "arrêté dix jours complet" pour reposer son pied douloureux.
"Moi, ça fait un mois que je n'ai pas joué... Le (bon) moment (pour le battre), ce sera quand je me sentirai aussi à 100%. On parle beaucoup de Novak, mais moi, je ne suis pas encore à 100% non plus", poursuit-il.
Entre Djokovic et Monfils, un seul match a eu lieu sur terre battue. Il remonte à seize ans en arrière, à Roland-Garros en 2006 (7-6, 7-6, 6-3 en huitièmes de finale).
Le N.1 mondial lui semble-t-il plus accessible sur ocre que sur dur, sa surface de prédilection ? "Franchement je ne pense pas, répond le quart de finaliste de l'Open d'Australie 2022. Je me sens mieux sur dur. Et lui aussi..."
"Terre ou dur, c'est pareil : il a une manière de jouer qui me déplaît. Tout simplement. Il arrive à trouver mes faiblesses à chaque fois, reprend-il. Tout bêtement, il est plus fort que moi. Quand quelqu'un est plus fort que toi, il est plus fort que toi. Tu peux le battre une fois, peut-être deux, trois fois. Moi, je n'ai jamais vraiment réussi. Mais il n'y a pas beaucoup de mecs qui ont battu Usain Bolt !"
Avant d'insister: "Si ça me sourit demain (mardi), je prendrai. Mais je ne suis pas au top de ma forme non plus."
Opposé après s'être extirpé des qualifications à Diego Schwartzman, le joueur avec le plus de victoires sur terre battue en 2022, Benoît Paire (62e) s'est lui incliné en trois manches lundi (6-2, 6-7 (5/7), 6-1).
Outre Djokovic, premiers pas attendus mardi soir de l'étoile montante Carlos Alcaraz, 18 ans et nouveau venu dans le top 10 après son succès à Barcelone, contre Nikoloz Basilashvili (27e).
Dans le tableau féminin, on connaît l'affiche du premier quart de finale: il opposera Simona Halep, qui joue son premier tournoi sous la supervision de Patrick Mouratoglou, et la N.10 mondiale Ons Jabeur.
LODJ avec AFP