Le parquet espagnol a annoncé mercredi avoir demandé le classement d'une procédure pour fraude fiscale visant Shakira, la célèbre chanteuse colombienne.
 
L'enquête portait sur l'année 2018, durant laquelle Shakira était soupçonnée d'avoir utilisé des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux pour réduire ses impôts sur le revenu et sur la fortune. Cependant, le parquet a déclaré qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour poursuivre l'artiste.
 
Le classement de cette affaire fait suite à une procédure distincte dans laquelle Shakira avait déjà évité un procès fin 2023 en payant une lourde amende.
 
La chanteuse avait versé 6,6 millions d'euros à la justice pour régulariser sa situation fiscale pour 2018, incluant les impôts dus, les intérêts de retard et les frais de régularisation.

Dans une autre affaire de fraude fiscale concernant les années 2012, 2013 et 2014, Shakira avait été convoquée au tribunal en novembre 2023.
 
Cependant, elle avait réussi à éviter un procès en concluant un accord de dernière minute avec le parquet.
 
Dans le cadre de cet accord, elle a été condamnée à payer une amende de plus de 7,3 millions d'euros, soit la moitié du montant de la fraude alléguée. De plus, elle avait déjà versé 17,45 millions d'euros pour régulariser ses dettes fiscales relatives à cette période.

Après avoir réglé ses problèmes fiscaux pour 2018, Shakira fait face à une autre enquête concernant ses impôts pour 2011.
 
La chanteuse, désormais installée à Miami après sa séparation avec l'ex-footballeur espagnol Gerard Piqué, reste dans le viseur du fisc espagnol pour ses déclarations de revenus de cette année-là.
 
Malgré ces déboires fiscaux, Shakira continue d'attirer l'attention du public. Elle a récemment donné un concert gratuit à Times Square à New York et a annoncé une tournée mondiale lors d'une prestation surprise à Coachella. Malgré ses problèmes judiciaires, son succès professionnel reste incontestable.

L'odj avec BFMTV