Le chantier de la sécurité routière est pris au sérieux, mais il devient évident qu’une approche plus coordonnée entre les ministères est nécessaire. Il ne suffit pas d’augmenter les campagnes de sensibilisation si, dans le même temps, les nids-de-poule prolifèrent et que les comportements à risque persistent. Pour remédier à cette situation, il est crucial d’adopter un système global où les comportements des usagers, l’aménagement des routes et la sensibilisation se rejoignent.

À l’instar de l’Allemagne, où le transport multimodal est intégré dans la vie quotidienne, le Maroc pourrait bénéficier d'une offre de mobilité urbaine et interurbaine enrichie. En développant un réseau de transport public complémentaire, les citoyens seraient incités à délaisser leurs véhicules personnels, réduisant ainsi les embouteillages et la pollution. La déclaration signée à Marrakech souligne l’importance d’améliorer les transports publics, les infrastructures pour piétons et cyclistes, et d’encourager des modes de transport durables. Le Maroc a donc l’opportunité de transformer son approche de la mobilité, en intégrant des solutions qui favorisent la sécurité routière et répondent aux objectifs de développement durable.