Alors que le Royaume du Maroc célèbre le 25ème anniversaire du règne du Roi Mohammed VI, le président français Emmanuel Macron a envoyé un message confirmant que, pour la France, le plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 est désormais la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ainsi, ce 30 Juillet devient une étape décisive pour le conflit autour du Sahara Marocain, une date hisorique pour les relations franco-marocaines.
Une position applaudie
La ministre française de la Culture, Rachida Dati, présente aux festévités célébrant les 25 années du règne de SM le roi Mohamed VI, a rendu hommage à SM le Roi ainsi qu'au président français pour leurs visions ambitieuses.
Dans une série de tweets, la ministre française a applaudi la position du président français, la considérant comme un jour historique pour les relations entre les deux pays.
Mécontentement de Gauche
Certains gauchistes ont vivement critiqué la décision du président français, tant sur le fond que sur le contexte politique entourant cette nouvelle position. Après les élections et la demande d'une "trêve politique" par le président lui-même, une telle décision a divisé la scène politique en France. Fabien Roussel, le secrétaire général du Parti communiste (PCF) a déclaré dans un Tweet que cette décision ouvre " Une crise diplomatique grave".
Néanmoins, malgré les critiques virulentes suite à la déclaration de Macron sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara, Emmanuel Macron demeure le président en exercice et conserve le pouvoir de prendre des décisions ayant un impact significatif sur les relations internationales.
Une position applaudie
La ministre française de la Culture, Rachida Dati, présente aux festévités célébrant les 25 années du règne de SM le roi Mohamed VI, a rendu hommage à SM le Roi ainsi qu'au président français pour leurs visions ambitieuses.
Dans une série de tweets, la ministre française a applaudi la position du président français, la considérant comme un jour historique pour les relations entre les deux pays.
"la France, en particulier, continuera d’ancrer la sincérité de son amitié pour le Maroc et l’efficacité de son partenariat avec lui dans une position claire et forte sur les questions les plus essentielles pour votre Majesté et les Marocains. A ce titre, je considère que le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. Aussi je vous affirme l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour votre Royaume"Dans la même veine, Marine Le Pen, députée et conseillère départementale du Pas-de-Calais, ainsi que présidente du RN à l'Assemblée nationale, a salué la décision du président français qu'elle a qualifiée de "tardive". Le Pen et son parti ont toujours soutenu la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
"Le gouvernement français n’a que trop tardé pour reconnaître l’engagement constant du Maroc depuis des décennies dans la stabilisation et la sécurisation du Sahara occidental, partie intégrante du royaume chérifien. Nous devons soutenir toutes les initiatives pragmatiques des autorités marocaines qui permettront de consolider la pacification de ce territoire, garante de son développement"
Mécontentement de Gauche
Certains gauchistes ont vivement critiqué la décision du président français, tant sur le fond que sur le contexte politique entourant cette nouvelle position. Après les élections et la demande d'une "trêve politique" par le président lui-même, une telle décision a divisé la scène politique en France. Fabien Roussel, le secrétaire général du Parti communiste (PCF) a déclaré dans un Tweet que cette décision ouvre " Une crise diplomatique grave".
"Emmanuel Macron trahit la position historique et équilibrée de la France sur les droits du peuple sahraoui comme sur les résolutions de l’ONU Il ouvre une crise diplomatique grave pour poursuivre le pillage de l’Afrique, dont les grandes richesses naturelles du Sahara Occidental"Hadrien Clouet, député de La France Insoumise (LFI), a réagi de la même manière en qualifiant la décision d'une "erreur".
Alors qu'il a perdu les élections, Emmanuel Macron reconnaît la marocanité du Sahara Occidental. Quoiqu'on pense du fond, ce geste précipité en plein JO Paris 2024, contre le droit international, sans débat, est une erreur.
Néanmoins, malgré les critiques virulentes suite à la déclaration de Macron sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara, Emmanuel Macron demeure le président en exercice et conserve le pouvoir de prendre des décisions ayant un impact significatif sur les relations internationales.