«Les membres se sont prononcés à l'unanimité en faveur de la participation des athlètes russes et bélarusses à toutes les compétitions internationales», a indiqué l'ACNOA dans un communiqué.
«Il s'agira ainsi de permettre aux athlètes russes et bélarusses de participer en toute neutralité sans aucun signe identitaire aux Jeux olympiques de Paris 2024», poursuit le texte.
Les comités olympiques africains s'alignent ainsi sur la position du Comité international olympique (CIO) et rejoignent le Conseil olympique d'Asie (COA) qui avait proposé fin janvier d'intégrer ces athlètes à ses compétitions régionales comme les Jeux asiatiques en exprimant son soutien à la position du CIO.
L'instance olympique a esquissé fin janvier une feuille de route pour réintégrer Russes et Bélarusses, exclus du sport mondial depuis l'invasion de l'Ukraine, sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient «pas activement soutenu la guerre en Ukraine».
«Aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport», avait assuré l'exécutif du CIO.
C'est aussi l'avis de l'ACNOA qui «a donné son accord pour réaffirmer que la politique ne saurait faire pression sur le sport et retirer à celui-ci toutes ses valeurs de noblesse qui tournent autour de la paix, de l'Unité et de la solidarité»: «les athlètes ne doivent en aucun cas payer le lourd tribut d'un conflit quel qu'il soit et où qu'il soit», indique le communiqué.
La proposition du CIO pour réintégrer Russes et Bélarusses est loin de faire l'unanimité.
Dans une lettre commune, fruit d'une conférence organisée le 11 février entre ministres des sports d'une trentaine de pays dont la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les États-Unis et le Canada, une coalition de pays a demandé au CIO des «clarifications» sur la neutralité exigée pour les sportifs russes et bélarusses conditionnant leur participation aux JO-2024 à Paris.
L'Ukraine est vent debout contre l'éventualité d'une présence d'athlètes russes et bélarusses à Paris, y compris sous bannière neutre et a même menacé de boycotter la compétition.