Chaque année, début janvier, les bonnes résolutions sont au cœur des discussions : arrêter de fumer, faire plus de sport, manger plus sainement, économiser de l’argent, lire davantage...
 
Mais rapidement, la motivation se dissipe et nos ambitions disparaissent, souvent bien avant la fin de l’hiver.
 
Alors pourquoi est-il si difficile de tenir nos résolutions, et surtout, comment y remédier pour 2025 ?

Le problème majeur des résolutions réside souvent dans leur formulation. En début d'année, nous sommes pleins d'énergie et d'optimisme, prêts à changer radicalement nos habitudes.
 
Cependant, nous nous fixons parfois des objectifs qui, bien que louables, sont trop ambitieux. Vouloir arrêter de fumer du jour au lendemain, par exemple, peut être une résolution admirable, mais est-ce réellement réalisable si la personne n'est pas prête à faire ce sacrifice ?
 
Il en va de même pour ceux qui souhaitent intégrer un programme de sport intensif sans avoir réfléchi à l'impact que cela aura sur leur emploi du temps et leur niveau d'énergie.
 
Avant de se lancer dans des changements radicaux, il est essentiel d’évaluer si nous avons les ressources nécessaires – temps, énergie, soutien – pour atteindre ces objectifs.

Avoir une résolution est une chose, mais avoir un plan pour l'atteindre en est une autre. Beaucoup de personnes formulent des intentions vagues : « Je veux être plus en forme », « Je veux être plus productif ».
 
Mais sans définir des actions concrètes et mesurables, ces souhaits se transforment rapidement en simples désirs, et la motivation diminue peu à peu.
 
Par exemple, si votre objectif est de faire plus de sport, il est important de planifier des séances spécifiques, avec des horaires fixes dans votre agenda.
 
De même, si vous souhaitez arrêter de fumer, l'adoption d'un programme par étapes peut rendre la transition moins abrupte.
 
Fixer des objectifs à court terme, avec des étapes intermédiaires, permet de mesurer sa progression et de maintenir l’élan pour des résolutions à plus long terme.

Nous vivons dans une société de gratification instantanée, où tout semble à portée de main grâce à la technologie et à la rapidité de l’information.
 
Cette recherche constante de résultats immédiats influence également notre approche des résolutions. Pourtant, changer nos comportements et habitudes demande du temps.
 
Les nouvelles habitudes prennent environ 21 jours pour être intégrées et devenir naturelles, mais la pression d’obtenir des résultats rapides nous pousse souvent à abandonner. Si les résultats ne sont pas visibles rapidement, la tentation de renoncer est forte.
 
Cela est particulièrement vrai dans le cadre de résolutions comme la perte de poids, l'arrêt du tabac, ou l’amélioration de la condition physique.
 
Ces objectifs nécessitent de la patience, une patience que beaucoup d'entre nous ont du mal à entretenir dans un monde qui valorise la rapidité et l'efficacité.

Les résolutions prennent souvent la forme d'engagements personnels, mais sans soutien extérieur, il est difficile de les tenir sur le long terme. L’absence de partage peut rendre l’atteinte de ces objectifs plus isolée et moins motivante.
 
Lorsque nous annonçons nos résolutions à nos amis, à notre famille ou même sur les réseaux sociaux, nous créons un environnement où nous sommes responsables devant autrui.
 
Des études ont montré que les personnes qui partagent leurs objectifs sont plus susceptibles de les réaliser, car le soutien social et la pression positive exercent une influence importante.
 
C'est pourquoi il est conseillé de trouver un partenaire ou un groupe ayant les mêmes objectifs, ou encore d'impliquer ses proches dans ses démarches, pour garder le cap.

Un autre facteur majeur de l’échec des résolutions est la peur de l’échec. Ceux qui ont déjà essayé d’arrêter de fumer ou de perdre du poids sans succès peuvent être paralysés par le souvenir de leurs tentatives infructueuses.
 
La peur de ne pas réussir et de revivre la déception entraîne un manque de confiance en soi. Quand nous avons déjà échoué plusieurs fois, il devient difficile de croire que cette fois-ci sera différente.
 
Cependant, l’échec fait partie du processus d’apprentissage, et il est essentiel d’adopter un état d’esprit qui considère les obstacles comme des étapes nécessaires pour progresser.
 
Accepter l’idée que le chemin vers le succès est semé d’embûches et que la persévérance est la clé du changement permet de surmonter cette peur et de rester motivé, même après quelques revers.