Par Adnane Benchakroun
Tes yeux se posent doucement, comme un secret,
Un regard volé, discret, presque innocent,
Dans la brise légère, tu restes patient.
Loin des tourments, tu observes l'éclat,
De ces corps dansants au rythme du flot bas,
Chaque courbe, chaque onde, un doux frisson,
Mais ton cœur sait bien qu'il n'est pas trahison.
Les vagues caressent la rive avec tendresse,
Comme ton regard sur ces beautés, sans faiblesse,
Tu ne fais que contempler, l'âme en éveil,
Sous tes lunettes noires, un simple appareil.
Tes pensées voguent, légères comme l’écume,
Sans malice, sans tort, juste un parfum de brume,
Le désir est une brise, un souffle apaisant,
Mais ton amour reste un océan aimant.
Et si tes yeux se perdent dans le mirage,
C'est l'art de la beauté qui te rend hommage,
Sans franchir la ligne de l'infidélité,
Tu restes ancré dans la fidélité.
Ce n'est pas tromper, juste un doux murmure,
Qui traverse l'âme, une tendre aventure,
Où la vue s'émerveille, sans jamais déborder,
Des rivages sacrés où l'amour s'est juré.
Sur la plage dorée, les regards se croisent,
Mais tu sais au fond que rien ne se brise,
Dans ce jeu de lumière, le cœur reste pur,
Tu respectes l'éclat, tu n'en prends qu'une lueur.
Les années passent, mais le désir demeure,
Il se fait plus discret, caché sous une lueur,
Le temps qui défile n'efface pas l'envie,
Mais la sagesse guide ce qui est permis.
Un clin d'œil furtif, un sourire discret,
Voilà tout ce qu’il te faut pour rêver,
Sans jamais franchir la frontière interdite,
Tu admires de loin, d'une manière explicite.
Sur cette plage où les corps se dévoilent,
Ton âme reste calme, sans voile,
Le respect des autres est ta douce prière,
Dans ce monde où tout est éphémère.
Et quand le soleil plonge dans l'horizon,
Tu sais que ton cœur n'a fait aucune prison,
Car dans chaque regard, il y a une promesse,
De vivre l'amour avec délicatesse.
Dans le jeu des regards, tu trouves ton chemin,
Sans jamais trahir, sans lâcher la main,
Ton âme s'enflamme d'une passion légère,
Mais reste fidèle, comme une étoile sincère.
Ainsi, sous ce ciel où tout semble permis,
Tu gardes ton cœur ancré dans l’infini,
Car même dans le désir, tu sais te rappeler,
Que l'amour véritable n'est jamais reluqué.