Vidéosurveillance 2.0 : Comment Rabat et Agadir préparent la CAN 2025 et le Mondial 2030
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et de la Coupe du Monde 2030, le Maroc doit faire face à des défis sécuritaires sans précédent. L’afflux massif de visiteurs, l’augmentation des flux de circulation et la nécessité de garantir la sécurité des infrastructures critiques exigent des solutions innovantes. C’est dans ce contexte que Rabat et Agadir ont décidé d’investir dans des systèmes de vidéosurveillance intelligents, capables de reconnaître les visages, de lire les plaques d’immatriculation et d’analyser les comportements suspects en temps réel.
La capitale administrative, Rabat, est à l’avant-garde de cette transformation. Piloté par Rabat Région Aménagements, le projet a été attribué pour un montant total de plus de 108 millions de dirhams. Il comprend deux lots principaux :
Ce dispositif vise à renforcer la sécurité urbaine, optimiser les ressources humaines et améliorer l’efficacité des interventions. Il s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner Rabat comme une ville référente en matière de sécurité, d’innovation technologique et de durabilité.
La capitale administrative, Rabat, est à l’avant-garde de cette transformation. Piloté par Rabat Région Aménagements, le projet a été attribué pour un montant total de plus de 108 millions de dirhams. Il comprend deux lots principaux :
- Infrastructure de contrôle : Deux postes de commandement principaux, deux Data Centers et des portes de visualisation stratégiques pour une supervision centralisée.
- Déploiement technologique : Installation de caméras intelligentes, dont des modèles de reconnaissance faciale, des caméras PTZ (Pan-Tilt-Zoom) pour une surveillance dynamique, et des caméras longue portée pour les zones étendues.
Agadir, une Smart City en devenir :
Le Grand Agadir n’est pas en reste. La ville prévoit de déployer un réseau de caméras intelligentes sur l’ensemble de son territoire, avec un Centre de commandement en cours de construction. Ce projet, qui s’inscrit dans une dynamique de Smart City, vise à améliorer l’espace urbain et à optimiser la gestion des mobilités. Parmi les fonctionnalités attendues figurent la reconnaissance faciale, l’analyse comportementale et la gestion centralisée des données vidéo.
Si ces projets marquent un progrès technologique indéniable, ils soulèvent également des interrogations majeures. La protection des données personnelles est au cœur des préoccupations. Comment seront stockées et utilisées les données collectées ? Qui y aura accès ? La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) a déjà exprimé des réserves sur l’utilisation de la reconnaissance faciale, recommandant la mise en place d’un tiers de confiance national pour garantir la sécurité et la confidentialité des données.
Le Maroc n’est pas le seul pays à adopter ces technologies. Plusieurs pays de l’Union européenne, comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, utilisent déjà des systèmes de vidéosurveillance intelligents. En Chine, la reconnaissance faciale est omniprésente, mais elle suscite également des inquiétudes quant à la protection de la vie privée.
Alors que Rabat et Agadir se préparent à entrer dans l’ère de la surveillance intelligente, le débat sur l’équilibre entre sécurité et respect des libertés individuelles reste ouvert. Ces technologies offrent des outils puissants pour prévenir les menaces et améliorer la gestion urbaine, mais elles doivent être encadrées par des lois strictes pour éviter les dérives.
Si ces projets marquent un progrès technologique indéniable, ils soulèvent également des interrogations majeures. La protection des données personnelles est au cœur des préoccupations. Comment seront stockées et utilisées les données collectées ? Qui y aura accès ? La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) a déjà exprimé des réserves sur l’utilisation de la reconnaissance faciale, recommandant la mise en place d’un tiers de confiance national pour garantir la sécurité et la confidentialité des données.
Le Maroc n’est pas le seul pays à adopter ces technologies. Plusieurs pays de l’Union européenne, comme la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, utilisent déjà des systèmes de vidéosurveillance intelligents. En Chine, la reconnaissance faciale est omniprésente, mais elle suscite également des inquiétudes quant à la protection de la vie privée.
Alors que Rabat et Agadir se préparent à entrer dans l’ère de la surveillance intelligente, le débat sur l’équilibre entre sécurité et respect des libertés individuelles reste ouvert. Ces technologies offrent des outils puissants pour prévenir les menaces et améliorer la gestion urbaine, mais elles doivent être encadrées par des lois strictes pour éviter les dérives.
Les autorités précisent : C'est un système de sécurité, pas de contrôle social !

Contrairement à certaines spéculations, les systèmes de vidéosurveillance intelligente déployés à Rabat et Agadir ne visent pas à instaurer un système de "crédit social" similaire à celui utilisé en Chine. En effet, le modèle chinois, qui évalue et classe les citoyens en fonction de leurs comportements, est bien loin des objectifs marocains.
Le projet marocain se concentre exclusivement sur la sécurité publique et la gestion urbaine, sans aucune dimension de notation ou de surveillance sociale. Les technologies de reconnaissance faciale et d’analyse comportementale sont conçues pour prévenir les menaces, optimiser les interventions et améliorer la fluidité des flux de circulation, notamment lors des grands événements internationaux comme la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030.
Les autorités marocaines insistent sur le fait que ces dispositifs respectent les normes de protection des données personnelles et ne seront pas utilisés pour surveiller ou évaluer les comportements individuels en dehors du cadre sécuritaire. Ainsi, loin d’être un outil de contrôle social, ce système vise avant tout à renforcer la sécurité et à offrir un environnement plus sûr pour les citoyens et les visiteurs.
Le projet marocain se concentre exclusivement sur la sécurité publique et la gestion urbaine, sans aucune dimension de notation ou de surveillance sociale. Les technologies de reconnaissance faciale et d’analyse comportementale sont conçues pour prévenir les menaces, optimiser les interventions et améliorer la fluidité des flux de circulation, notamment lors des grands événements internationaux comme la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030.
Les autorités marocaines insistent sur le fait que ces dispositifs respectent les normes de protection des données personnelles et ne seront pas utilisés pour surveiller ou évaluer les comportements individuels en dehors du cadre sécuritaire. Ainsi, loin d’être un outil de contrôle social, ce système vise avant tout à renforcer la sécurité et à offrir un environnement plus sûr pour les citoyens et les visiteurs.