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"Rasd" et Union Africaine : Vers la fin d'une anomalie


Rédigé par Rédaction le Samedi 4 Février 2023

Il y a six ans, le 31 janvier 2017 exactement, le Maroc actait son retour à l’Union Africaine, marquant une nette et déterminante victoire sur ses derniers adversaires dans le continent, ennemis de son intégrité territoriale et de sa vision pour l'Afrique résolument tournée vers l’avenir.
La victoire était certes celle de tout le Maroc, mais ce fut d’abord le triomphe d’un Roi clairvoyant, perspicace et pragmatique qui a su, grâce à sa démarche pertinente, patiente et laborieuse, redonner âme et vitalité à la diplomatie marocaine et, du coup, mettre en échec les tentatives désespérées des adversaires d’entraver à ne pas en finir la suprématie de la vérité et du droit.



Par Jamal HAJJAM

"Rasd" et Union Africaine : Vers la fin d'une anomalie
La capacité du Souverain marocain à fédérer la majorité des chefs d’Etat africains renseigne sur le respect qui lie ces pays au Maroc et sur la transformation que l’instance panafricaine allait connaître sur le plan opérationnel et qui devrait encore s'opérer au niveau de ses statuts.

Le retour du Maroc dans le giron de l'organisation continentale n’était qu’une première manche sur la voie du renouveau de l’UA et de la réinstauration de la légalité en son sein. La seconde manche, dont le processus est en cours, est logiquement et naturellement celle de la consécration de la normalité dans ses rangs pour lui permettre de fonctionner avec la performance requise, loin des clivages et des luttes intestines.

Il n'échappe plus aujourd'hui à la plupart des gouvernements africains que la présence de la pseudo "rasd" au sein de l'UA est un obstacle institutionnel et une grave entorse au droit international.

Au delà du fait que cette république fantoche ne répond à aucun des éléments constitutifs d'un Etat, mais sa création et son introduction frauduleuse à l'organisation panafricaine constituent un grave facteur d'instabilité favorisant une Afrique de division en contradiction avec la pratique même de l’UA.

Depuis le retour du Maroc dans le giron de l'instance africaine, la donne a changé et une dynamique sérieuse et crédible pour la reinstauration de la légalité s'est graduellement mise en place.

Ce à quoi nous assistons aujourd'hui sonne comme la fin du coup de force qui s'était opéré en 1984, lorsqu'un certain Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA) devenue plus tard l'Union Africaine (UA), avait choisi de poignarder le Maroc dans le dos en décidant l’admission de la fantomatique “rasd” au sein de l’organisation continentale.

Pour ce faire, Kodjo avait balisé pour le terrain à l’Algérie qui ne trouva aucun mal à faire entériner la décision grâce notamment aux régimes africains corrompus qui étaient alors légion. La réaction du Maroc a été de claquer la porte de l'OUA en attendant des jours plus sage.

Aujourd'hui, après que la sagesse ait commencé à reprendre le dessus dans le continent, boostée par une diplomatie marocaine dynamique, perspicace et efficace, et après que le Royaume ait retrouvé sa place parmi la famille africaine, la tendance s'est totalement inversée. 

 

Les appels à l'exclusion de la "rasd" se multiplient et le processus de rejet du corps étranger du tissu africain est en plein travail.

Après l’"Appel solennel" à l'expulsion de la "rasd" dit "Appel de Tanger", lancé en novembre 2022 par d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, ces derniers viennent de tenir, à Marrakech, leur première réunion de suivi de cet Appel, marquée cette fois par l’adoption, à l’unanimité, d’un «Livre blanc».

Ce document juridique et politique de référence, dûment argumenté, permettra d’outiller efficacement le «Groupe de contact» agissant au nom des signataires, lors de la prochaine phase de plaidoyer dans ce qui s'est organisé en Campagne panafricaine visant à mettre fin à la présence du "polisario" dans les arcanes de l’UA.

La bataille est bel et bien lancée sur la base d'une arme infaillible face aux magouilles des adversaires : des arguments juridiques et politiques solides qui permettront à l’Union Africaine qui s’est recomposée dans sa grande famille de se débarrasse de cette casserole qu’elle traîne depuis de longues années et dont les jours sont désormais comptés.





Samedi 4 Février 2023

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