Un levier économique
Le projet de LGV ne se limite pas à une amélioration des transports : il redéfinit les distances et transforme les territoires. Pour Said Chandid Directeur stratégie, coopération et qualité à l’ONCF, cette infrastructure joue un rôle structurant dans le développement du pays.
« Le projet de la LGV révolutionne la mobilité en redéfinissant les distances et les temps de trajet. Il exerce un impact significatif sur l’économie et contribue à la transformation des territoires », a-t-il expliqué. Au-delà de la connectivité, la LGV représente aussi un accélérateur d’investissements étrangers, comme l’a souligné Vincent Toussaint, Chef du Service économique régional à l’Ambassade de France : « Le prolongement de la ligne jusqu’à Marrakech dépasse la seule dimension ferroviaire ; c’est un véritable accélérateur du développement économique du Royaume. »
Les chiffres confirment cette dynamique : la LGV a permis la création de 10 000 emplois, attiré 1,2 million de visiteurs en 2023 et contribué à une réduction de 120 tonnes de CO₂ par an.
Un impact social et urbain majeur
Au-delà de l’économie, la grande vitesse modifie aussi les dynamiques urbaines et sociales, renforçant l’attractivité des villes desservies. Pour Arduin J. expert en transport ferroviaire, son influence dépasse la simple mobilité :
« Elle influence le développement urbain et la qualité de vie, tout en maximisant les retombées économiques. »
L’effet LGV se ressent notamment sur l’offre immobilière et la réorganisation des pôles économiques régionaux, contribuant à une meilleure répartition des opportunités entre les territoires.
Le défi du Made in Morocco
L’un des enjeux soulevés concerne la souveraineté industrielle et la formation des compétences locales. Selon Christophe VILLARD d’Egis, cet aspect est crucial pour accompagner le développement ferroviaire marocain :
« La formation des compétences dans l’industrie du rail constitue une priorité clé. »
Un avis partagé par Firano Zakaria, économiste, qui insiste sur l’importance de l’innovation locale :
« Le développement technologique Made in Morocco doit être une priorité pour la LGV. »
Vers une ouverture du marché ferroviaire ?
Enfin, la question de la libéralisation du secteur ferroviaire a animé les échanges. Pour Abdelatif Laamrani, avocat aux Barreaux de Paris, Casablanca et Montréal, l’ouverture du marché pourrait insuffler une dynamique concurrentielle bénéfique :
« La libéralisation du secteur peut dynamiser le marché, inciter à l’innovation et améliorer la satisfaction des clients. »
« Le projet de la LGV révolutionne la mobilité en redéfinissant les distances et les temps de trajet. Il exerce un impact significatif sur l’économie et contribue à la transformation des territoires », a-t-il expliqué. Au-delà de la connectivité, la LGV représente aussi un accélérateur d’investissements étrangers, comme l’a souligné Vincent Toussaint, Chef du Service économique régional à l’Ambassade de France : « Le prolongement de la ligne jusqu’à Marrakech dépasse la seule dimension ferroviaire ; c’est un véritable accélérateur du développement économique du Royaume. »
Les chiffres confirment cette dynamique : la LGV a permis la création de 10 000 emplois, attiré 1,2 million de visiteurs en 2023 et contribué à une réduction de 120 tonnes de CO₂ par an.
Un impact social et urbain majeur
Au-delà de l’économie, la grande vitesse modifie aussi les dynamiques urbaines et sociales, renforçant l’attractivité des villes desservies. Pour Arduin J. expert en transport ferroviaire, son influence dépasse la simple mobilité :
« Elle influence le développement urbain et la qualité de vie, tout en maximisant les retombées économiques. »
L’effet LGV se ressent notamment sur l’offre immobilière et la réorganisation des pôles économiques régionaux, contribuant à une meilleure répartition des opportunités entre les territoires.
Le défi du Made in Morocco
L’un des enjeux soulevés concerne la souveraineté industrielle et la formation des compétences locales. Selon Christophe VILLARD d’Egis, cet aspect est crucial pour accompagner le développement ferroviaire marocain :
« La formation des compétences dans l’industrie du rail constitue une priorité clé. »
Un avis partagé par Firano Zakaria, économiste, qui insiste sur l’importance de l’innovation locale :
« Le développement technologique Made in Morocco doit être une priorité pour la LGV. »
Vers une ouverture du marché ferroviaire ?
Enfin, la question de la libéralisation du secteur ferroviaire a animé les échanges. Pour Abdelatif Laamrani, avocat aux Barreaux de Paris, Casablanca et Montréal, l’ouverture du marché pourrait insuffler une dynamique concurrentielle bénéfique :
« La libéralisation du secteur peut dynamiser le marché, inciter à l’innovation et améliorer la satisfaction des clients. »