Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a souligné que cette décision illustre « l’engagement de Rabat envers le développement de la littérature, la promotion de l’autonomisation des femmes et des jeunes à travers la lecture, et la lutte contre l’analphabétisme ».

La ville est également reconnue pour son secteur de l’édition en pleine expansion, avec 54 maisons d’édition et l’un des plus grands salons du livre d’Afrique. Rabat a été choisie pour sa capacité à promouvoir la lecture à l’échelle locale et internationale, ainsi que pour ses initiatives visant à accroître l’accès aux livres et à stimuler le développement économique et social.

Un soutien à la culture

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2012, Rabat a également été Capitale de la culture arabe en 2003 et de la culture africaine en 2023. La Maison de la poésie au Maroc a accueilli cette annonce avec enthousiasme, la percevant comme une reconnaissance internationale de la place culturelle que la ville a su acquérir. Les responsables espèrent qu’un programme culturel ambitieux sera mis en place pour 2026, supervisé par un comité dédié et intégrant auteurs, éditeurs et institutions culturelles.

Le critique et journaliste culturel Tahar Taouil a souligné que cette reconnaissance représente « une opportunité pour renforcer les infrastructures culturelles de la ville et de sa région ». Il a également insisté sur l’importance d’encourager la lecture publique en impliquant divers ministères et organisations civiles pour soutenir cette initiative.

Vers un avenir prometteur

La désignation de Rabat comme Capitale mondiale du livre pourrait également promouvoir des événements tels que le Salon international de l’édition et du livre, tout en inspirant de nouvelles activités dans des espaces culturels tout au long de l’année.