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Par Anwar CHERKAOUI
Extraire mécaniquement le caillot de sang, à l’origine d’un accident vasculaire cérébral (AVC), porte le nom de thrombectomie mécanique.
Elle consiste à aller chercher directement dans le cerveau du patient le caillot sanguin responsable de l’attaque cérébrale.
Cette technique thérapeutique, qui constitue une révolution dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) les plus sévères, permet de réduire significativement les risques d’handicaps qui peuvent s’en suivre, précise Dr Samir ZTOT, cardiologue interventionniste
Jusqu’à il y a quelques années, la médecine moderne, n’avait comme possibilité thérapeutique, devant un accident vasculaire cérébral, que l’injection de médicaments, dans les 4 heures qui suivent l’accident.
Sinon, au-delà de ce délai, cette possibilité thérapeutique médicamenteuse s’avère être inefficace. Et même, réalisée dans le timing adéquat, elle engendre des séquelles. C’est pour cette raison que la thrombectomie mécanique est une véritable révolution thérapeutique, tient à préciser Dr Samir ZTOT.
D’ailleurs, plusieurs études ont confirmé les très bons résultats de cette technique, utilisées par plusieurs unités neurovasculaires dans le monde, spécialement dédiées à la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. Notamment l’étude parue dans le New England Journal of medicine.
Et il est important de signaler, indique Dr Samir ZTOT, que comme l'infarctus du myocarde, l'AVC est la plupart du temps provoqué par l'obturation d'un vaisseau sanguin.
Les tissus et organes situés après ce "bouchon" ne sont plus irrigués. Privés de l'oxygène transporté par le sang, ils se nécrosent rapidement. Et sinla circulation sanguine n'est pas rétablie, les séquelles peuvent être irréversibles.
« C’est Vraiment une révolution, car nous parvenons à modifier l'histoire naturelle des AVC et à réduire de 60 % les séquelles », ne cesse de répéter, lors ses conférences scientifiques Dr H.Sivert, spécialiste de la technique depuis déjà plusieurs années.
Il faut rappeler que le fléau de l'AVC, fait une victime toutes les quatre minutes en France et le Maroc n’est pas loin de ces chiffres, malgré l’absence d’un registre régional ou national des AVC au Maroc, relève Dr Samir Ztot
Elle consiste à aller chercher directement dans le cerveau du patient le caillot sanguin responsable de l’attaque cérébrale.
Cette technique thérapeutique, qui constitue une révolution dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) les plus sévères, permet de réduire significativement les risques d’handicaps qui peuvent s’en suivre, précise Dr Samir ZTOT, cardiologue interventionniste
Jusqu’à il y a quelques années, la médecine moderne, n’avait comme possibilité thérapeutique, devant un accident vasculaire cérébral, que l’injection de médicaments, dans les 4 heures qui suivent l’accident.
Sinon, au-delà de ce délai, cette possibilité thérapeutique médicamenteuse s’avère être inefficace. Et même, réalisée dans le timing adéquat, elle engendre des séquelles. C’est pour cette raison que la thrombectomie mécanique est une véritable révolution thérapeutique, tient à préciser Dr Samir ZTOT.
D’ailleurs, plusieurs études ont confirmé les très bons résultats de cette technique, utilisées par plusieurs unités neurovasculaires dans le monde, spécialement dédiées à la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. Notamment l’étude parue dans le New England Journal of medicine.
Et il est important de signaler, indique Dr Samir ZTOT, que comme l'infarctus du myocarde, l'AVC est la plupart du temps provoqué par l'obturation d'un vaisseau sanguin.
Les tissus et organes situés après ce "bouchon" ne sont plus irrigués. Privés de l'oxygène transporté par le sang, ils se nécrosent rapidement. Et sinla circulation sanguine n'est pas rétablie, les séquelles peuvent être irréversibles.
« C’est Vraiment une révolution, car nous parvenons à modifier l'histoire naturelle des AVC et à réduire de 60 % les séquelles », ne cesse de répéter, lors ses conférences scientifiques Dr H.Sivert, spécialiste de la technique depuis déjà plusieurs années.
Il faut rappeler que le fléau de l'AVC, fait une victime toutes les quatre minutes en France et le Maroc n’est pas loin de ces chiffres, malgré l’absence d’un registre régional ou national des AVC au Maroc, relève Dr Samir Ztot
Cette technique mécanique de traitement des AVC, la thrombectomie, permet une bien meilleure récupération. En pratique, il s’agit d’aller capturer directement le caillot dans le cerveau grâce à un filet grillagé, un stent similaire à ceux que l’on glisse dans certaines artères (coronaires, carotides, aorte…), pour éviter qu'elles se rebouchent.
Mais dans le cerveau, le dispositif n’est pas destiné à rester implanté. Déployé autour du caillot, il le piège dans son filet métallique avant que le spécialiste en cardiologie interventionnelle ne le retire progressivement à l’aide d’un microcathéter.
Il est parfois possible d'aspirer simultanément le caillot, ce qui rend la manœuvre encore plus efficace.
Il faut rappeler que l’AVC touche tous les âges de la vie, bien que l'âge moyen de survenue d'un AVC soit de 74 ans (quelque soit le sexe). Le taux de patients jeunes hospitalisés pour un AVC croît chaque année avec des augmentations importantes entre 35 et 64 ans. Enfin, les femmes sont particulièrement vulnérables et présentent des facteurs de risques qui leur sont propres notamment l'association pilule, tabagisme et migraine qui ne font pas bon ménage.
Les périodes à risque comme la grossesse, la ménopause et le traitement hormonal substitutif. Et enfin, la dépression et le stress psychosocial auxquels les femmes sont plus exposées que les hommes.
Dans le traitement d’un AVC, Il faut rétablir aussi vite que possible le flux sanguin pour limiter les séquelles sur le cerveau. Chaque minute gagnée, c’est 2 millions de neurones sauvés et des semaines en moins de rééducation pour le patient qui pourra retrouver plus vite ses proches et sa vie antérieure
Mais dans le cerveau, le dispositif n’est pas destiné à rester implanté. Déployé autour du caillot, il le piège dans son filet métallique avant que le spécialiste en cardiologie interventionnelle ne le retire progressivement à l’aide d’un microcathéter.
Il est parfois possible d'aspirer simultanément le caillot, ce qui rend la manœuvre encore plus efficace.
Il faut rappeler que l’AVC touche tous les âges de la vie, bien que l'âge moyen de survenue d'un AVC soit de 74 ans (quelque soit le sexe). Le taux de patients jeunes hospitalisés pour un AVC croît chaque année avec des augmentations importantes entre 35 et 64 ans. Enfin, les femmes sont particulièrement vulnérables et présentent des facteurs de risques qui leur sont propres notamment l'association pilule, tabagisme et migraine qui ne font pas bon ménage.
Les périodes à risque comme la grossesse, la ménopause et le traitement hormonal substitutif. Et enfin, la dépression et le stress psychosocial auxquels les femmes sont plus exposées que les hommes.
Dans le traitement d’un AVC, Il faut rétablir aussi vite que possible le flux sanguin pour limiter les séquelles sur le cerveau. Chaque minute gagnée, c’est 2 millions de neurones sauvés et des semaines en moins de rééducation pour le patient qui pourra retrouver plus vite ses proches et sa vie antérieure