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Qui oserait désormais inviter ou recevoir un dirigeant algérien, ou même aller le visiter, sans craindre la catastrophe ?
D’une façon ou d’une autre. Pire, un pays qui sombre dans le chaos, juste pour faire mal à son voisin.
Après une décennie noire, avec ses morts par milliers, un peuple volé, écrasé, terrorisé, soumis à des pénuries innommables, dans un pays (Algérie) théoriquement riche de gaz et de pétrole, mais qui ne réussit aucun projet de développement.
Et pour terminer, des dirigeants qui portent la poisse à qui leur serre la main.
Une formidable mobilisation contre une petite réforme des retraites, un tremblement de terre en Turquie, le même en Syrie, sans parler des révoltes du pain dans un pays complètement ruiné, ou des manifestations de Rome …
On pourrait ne citer que la spectaculaire rébellion du groupe Wagner, qui a succédé à la visite du président algérien au Président Poutine. Au point où les humoristes russes le supplient d’aller vite visiter l’Ukraine, la France et les USA.
Personne ne croirait que tout ceci pourrait être l’œuvre de la malédiction du Roi de la Baraka, feu SM Hassan II.
Imaginons, juste pour rire, que cette malédiction de plus en plus active, en vienne à obliger un jour les dirigeants algériens à s’amender afin que leur pays puisse retomber sur ses pieds. Jusqu’à venir supplier le Maroc de reprendre ses biens ou ses droits, dans la pure tradition de la marche verte.
Sans qu’il n’ait besoin de tirer une seule balle, rien que par le pouvoir des prières de sa Oumma, juifs et musulmans, et de sa protection par la Baraka de ses Chérifs !
Que vaudraientt alors l’intelligence artificiel, les pétrodollars et la cybersécurité ?
Par Aziza Benkirane