Poème en vers et en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Où la vérité luit, cachée sous mille mains,
Je me dresse, lucide, face aux vents contraires,
Non point sincère en mots, mais en actes sincères.
Les promesses volent haut, telles colombes en l'air,
Mais je sais que souvent, leur vol n'est qu'un leurre clair,
Car la politique, dans sa danse infernale,
Révèle des chemins d'ombres, parfois bancals.
Le pouvoir ne se tisse pas de rêves purs,
Il exige des choix, où le réel murmure,
Que la sincérité, ce doux et noble rêve,
Ne suffit point toujours pour franchir les glaives.
C'est dans la lucidité que naît mon serment,
De voir le monde tel qu'il est, tout simplement,
Sans fard, sans masque, et sans illusion fuyante,
Mais avec le courage d'une âme vaillante.
La sincérité, noble vertu adorée,
Se heurte aux murs du temps, à la réalité,
Mais la lucidité, elle, sait naviguer,
Entre espoir et contrainte, sans jamais plier.
Ce n'est pas trahison que de voir plus profond,
Que de sonder l'abîme où la vérité fond,
Car dans ce labyrinthe, aux mille et un détours,
Je cherche le chemin vers un meilleur jour.
Que m'importent alors les flatteries futiles,
Je préfère la voie des pensées subtiles,
Car dans cette arène où le verbe est trompeur,
Je demeure lucide, mais non sans valeur.
La lucidité, c'est un phare dans la nuit,
Qui guide le marin vers le port sans ennui,
Elle m'ouvre les yeux sur les voies incertaines,
Où se mêlent les rêves aux réalités vaines.
Je marche dans ce monde, sans détour ni faux pli,
Sachant que les chemins sont parfois obscurcis,
Mais mon pas reste ferme, et mon regard fidèle,
À cette vérité que seul le temps révèle.
Politique est un art, un jeu de compromis,
Où la lucidité est mon seul vrai pari,
Car mieux vaut une vision claire, et sans détour,
Qu'une fausse promesse qui s'effondre au jour.
Je ne suis point sincère, en ce monde instable,
Mais lucide et constant, dans mes choix inébranlables,
Car la vérité n'est pas toujours ce qui luit,
Mais ce qui persiste, même au cœur de la nuit.
Ô vous qui cherchez l'honnêteté sans fin,
Sachez qu'elle est souvent le fruit du labeur vain,
Car seul l'œil lucide, dans son froid discernement,
Sait tracer le chemin d'un monde plus clément.
Ce poème explore la tension entre sincérité et lucidité dans un monde politique complexe et souvent trompeur.
La lucidité est comparée à un phare guidant dans l'obscurité, un moyen de maintenir une vision claire dans un environnement incertain. L'auteur préfère cette lucidité à des promesses vaines, affirmant que la vérité se trouve dans la persistance et la constance, plutôt que dans l'éclat immédiat des paroles séduisantes.