Parmi les voix qui s’élèvent pour dénoncer ces changements, celle de Paul McCartney, légendaire membre des Beatles, résonne particulièrement fort. Lors d’un entretien avec la BBC, il a exprimé son opposition ferme à une réforme qui, selon lui, pourrait dépouiller les créateurs de leur propriété intellectuelle.
Le projet de loi en question propose une exception au droit d’auteur permettant l’utilisation de modèles d’IA à des fins commerciales, tout en offrant aux créateurs la possibilité de réserver leurs droits. Cependant, pour Paul McCartney, cette mesure est loin d’être suffisante.
À 82 ans, l’artiste craint que ces modifications ne privent les musiciens et autres créateurs du contrôle sur leurs œuvres. Il illustre cette menace par un scénario inquiétant : de jeunes artistes pourraient composer des chansons magnifiques sans en être réellement propriétaires, laissant ainsi la porte ouverte à des appropriations abusives.
« L’argent ira quelque part », a-t-il déclaré, soulignant que si des revenus sont générés grâce à une œuvre, ils devraient naturellement revenir à son auteur.
« Pourquoi ce ne serait pas le gars qui a écrit ? », s’interroge-t-il, avant de lancer un appel direct au gouvernement : « Vous êtes censés nous protéger. C’est votre travail. » Ce message s’adresse non seulement aux décideurs politiques, mais aussi aux citoyens, pour sensibiliser à l’importance de préserver la créativité et l’innovation artistique.
Le gouvernement britannique a annoncé une consultation publique sur cette réforme, qui se poursuivra jusqu’au 25 février. Rachel Reeves, ministre des Finances, a tenté de rassurer en affirmant que l’objectif est de soutenir les artistes tout en respectant leurs droits d’auteur. Cependant, le flou demeure quant aux mécanismes concrets qui garantiront une rémunération juste et une protection efficace des créateurs.
Ironiquement, Paul McCartney lui-même a récemment utilisé l’IA pour une initiative artistique : en collaboration avec Ringo Starr, il a redonné vie à une ancienne chanson inachevée des Beatles, « Now and Then », en extrayant la voix de John Lennon grâce à cette technologie. Il reconnaît donc les potentialités positives de l’IA, mais insiste sur la nécessité de fixer des limites claires.
« L’IA est formidable », admet-il, avant d’ajouter : « Mais elle ne doit pas dépouiller les créateurs. Cela n’a aucun sens. »
Le projet de loi en question propose une exception au droit d’auteur permettant l’utilisation de modèles d’IA à des fins commerciales, tout en offrant aux créateurs la possibilité de réserver leurs droits. Cependant, pour Paul McCartney, cette mesure est loin d’être suffisante.
À 82 ans, l’artiste craint que ces modifications ne privent les musiciens et autres créateurs du contrôle sur leurs œuvres. Il illustre cette menace par un scénario inquiétant : de jeunes artistes pourraient composer des chansons magnifiques sans en être réellement propriétaires, laissant ainsi la porte ouverte à des appropriations abusives.
« L’argent ira quelque part », a-t-il déclaré, soulignant que si des revenus sont générés grâce à une œuvre, ils devraient naturellement revenir à son auteur.
« Pourquoi ce ne serait pas le gars qui a écrit ? », s’interroge-t-il, avant de lancer un appel direct au gouvernement : « Vous êtes censés nous protéger. C’est votre travail. » Ce message s’adresse non seulement aux décideurs politiques, mais aussi aux citoyens, pour sensibiliser à l’importance de préserver la créativité et l’innovation artistique.
Le gouvernement britannique a annoncé une consultation publique sur cette réforme, qui se poursuivra jusqu’au 25 février. Rachel Reeves, ministre des Finances, a tenté de rassurer en affirmant que l’objectif est de soutenir les artistes tout en respectant leurs droits d’auteur. Cependant, le flou demeure quant aux mécanismes concrets qui garantiront une rémunération juste et une protection efficace des créateurs.
Ironiquement, Paul McCartney lui-même a récemment utilisé l’IA pour une initiative artistique : en collaboration avec Ringo Starr, il a redonné vie à une ancienne chanson inachevée des Beatles, « Now and Then », en extrayant la voix de John Lennon grâce à cette technologie. Il reconnaît donc les potentialités positives de l’IA, mais insiste sur la nécessité de fixer des limites claires.
« L’IA est formidable », admet-il, avant d’ajouter : « Mais elle ne doit pas dépouiller les créateurs. Cela n’a aucun sens. »