Edito : Les restrictions se succèdent sans se ressembler
Les restrictions, les Marocains ont vraiment cru qu’ils en étaient enfin débarrassés, une fois la pandémie retombée comme un soufflet. Si elles ne sont plus sanitaires, elles ne s’en perpétuent pas moins en mutant, touchant cette fois la consommation des ménages.
En 2020, c’était le virus Sras-cov2 qui avait attaqué, ciblant la santé des humains et, indirectement, leurs appareils productifs, du fait du confinement.
Deux ans après, c’est Poutine qui est passé à l’assaut, s’en prenant militairement à l’Ukraine. Les pays importateurs d’énergies fossiles, qui subissent de plein fouet les conséquences des sanctions occidentales destinées à faire reculer le président russe, sont les victimes collatérales de cette guerre.
Il est vrai que les tendances inflationnistes ont commencé à se faire sentir bien avant le déclenchement du conflit en Ukraine. Mais comme il s’agissait du contrecoup de la reprise économique post-covid, on pouvait se consoler en se disant que c’est un mal pour un bien.
Bank Al Maghrib ne cache pas son pessimisme. Elle estime le taux d’inflation pour 2022 à 4,7%. Et celui de la croissance du Pib à 0,7%.
La pluviométrie, d’une rare avarice cette année, semble s’être liguée avec la géopolitique, à nouveau secouée par le sempiternel conflit entre loups de mer anglo-saxons et loups des steppes eurasiatiques, pour rendre la vie des Marocains plus compliquée.
L’inflation qui grimpe et la croissance qui trébuche, on appelle ça la stagflation.
Comme personne n’a idée du temps que va prendre ce conflit russo-ukrainien, ni des tournures qu’il peut prendre ou son issue finale, les incertitudes et inquiétudes rongent les marchés des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que ceux des matières premières.
En attendant une éventuelle Loi des finances rectificative, les calculs et prévisions sur lesquelles s’appuient l’actuelle étant devenus caducs, des restrictions, ce sont les ménages marocains qui vont se les imposer à eux mêmes.
C’est le retour à l’énergie musculaire, pour pédaler ou marcher à pied, et la bride serrée à la consommation, le panier de la ménagère devenant aussi léger qu’elle en aura le cœur lourd.
Il y a un demi-siècle a été élaboré le concept de décroissance, corollaire de la finitude des ressources naturelles faciles d’accès et bon marché.
Là, on y est pour de bon.
C’est l’aube d’une période de restrictions multiformes, à coup de délestages électriques au rationnement des ressources hydriques entre autres joyeusetés, ou le souci premier de la majorité serait de satisfaire ses besoins primaires.
C’est tout un modèle de développement qui est, en fin de compte, à réviser pour adaptation aux nouvelles réalités.
En 2020, c’était le virus Sras-cov2 qui avait attaqué, ciblant la santé des humains et, indirectement, leurs appareils productifs, du fait du confinement.
Deux ans après, c’est Poutine qui est passé à l’assaut, s’en prenant militairement à l’Ukraine. Les pays importateurs d’énergies fossiles, qui subissent de plein fouet les conséquences des sanctions occidentales destinées à faire reculer le président russe, sont les victimes collatérales de cette guerre.
Il est vrai que les tendances inflationnistes ont commencé à se faire sentir bien avant le déclenchement du conflit en Ukraine. Mais comme il s’agissait du contrecoup de la reprise économique post-covid, on pouvait se consoler en se disant que c’est un mal pour un bien.
Bank Al Maghrib ne cache pas son pessimisme. Elle estime le taux d’inflation pour 2022 à 4,7%. Et celui de la croissance du Pib à 0,7%.
La pluviométrie, d’une rare avarice cette année, semble s’être liguée avec la géopolitique, à nouveau secouée par le sempiternel conflit entre loups de mer anglo-saxons et loups des steppes eurasiatiques, pour rendre la vie des Marocains plus compliquée.
L’inflation qui grimpe et la croissance qui trébuche, on appelle ça la stagflation.
Comme personne n’a idée du temps que va prendre ce conflit russo-ukrainien, ni des tournures qu’il peut prendre ou son issue finale, les incertitudes et inquiétudes rongent les marchés des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que ceux des matières premières.
En attendant une éventuelle Loi des finances rectificative, les calculs et prévisions sur lesquelles s’appuient l’actuelle étant devenus caducs, des restrictions, ce sont les ménages marocains qui vont se les imposer à eux mêmes.
C’est le retour à l’énergie musculaire, pour pédaler ou marcher à pied, et la bride serrée à la consommation, le panier de la ménagère devenant aussi léger qu’elle en aura le cœur lourd.
Il y a un demi-siècle a été élaboré le concept de décroissance, corollaire de la finitude des ressources naturelles faciles d’accès et bon marché.
Là, on y est pour de bon.
C’est l’aube d’une période de restrictions multiformes, à coup de délestages électriques au rationnement des ressources hydriques entre autres joyeusetés, ou le souci premier de la majorité serait de satisfaire ses besoins primaires.
C’est tout un modèle de développement qui est, en fin de compte, à réviser pour adaptation aux nouvelles réalités.
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