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Edito de Ahmed Naji Directeur de la publication
Qu’est-ce qui manque pour réussir un bon plat lorsque l’on dispose de bons ingrédients ? La bonne recette !
Le Maroc parvient à attirer de grands réalisateurs de films cinématographiques, grâce à ses énormes potentiels naturels et humains. Sans parvenir, pour autant, à réaliser des fictions à succès, dirait Hafid Fassi Fihri, qui appelle, dans son éditorial de la rubrique « Culture » (voir page X), à évoluer du « Made in Morocco » au « Made by Moroccans ».
L’effet « vitrine » est loin d’être suffisant, le Trésor public en sait quelque chose, rétorquerait Noureddine Batije, qui souligne que les investisseurs se sont dernièrement montrés peu gourmands des bons du trésor à moyenne et longue maturités (voir page X).
Pour allécher lesdits investisseurs, le Trésor est allé jusqu’à indexer les taux sur les bons à 13 semaines. Soit après chaque réunion trimestrielle de Bank Al Maghrib, au cours de laquelle est décidé le taux directeur.
Rien n’y fit. Les investisseurs sont plus sensibles au taux d’inflation et aux dépenses budgétaires qu’aux gestes de séduction des pouvoirs publics. Leurs fonds ne courront pas plus loin que le court terme.
C’est bel et bien une question de visibilité, mais le regard des détenteurs de fonds ne s’arrête pas aux promesses d’un avenir meilleur.
Suite au récent effacement du Maroc de la liste grise du Gafi, il est, toutefois, possible d’escompter plus de succès en une sortie à l’international.
Les nuances de gris
Le gris dont est parvenu à s’extirper le Maroc, la planète le vit pourtant dans ses différentes nuances.
Pour l’Ukraine, l’avenir s’annonce gris sombre, au grand dam des « haters » (haïsseurs) de Poutine.
D’autant plus que la victoire militaire s’arrache sur les champs de bataille, pas sur les plateaux de télévision.
Et ce quelques soit le nombre d’étoiles sur les galons des « experts » invités par escadrons, même si les médias de masse occidentaux auraient sincèrement espéré qu’il en soit autrement.
Les perspectives des pays européens n’apparaissent pas moins grisonnantes.
Argent et armement, financés par des contribuables européens russophobes jusqu’à l’ivresse, sont siphonnés par le trou noir ukrainien, avec la défaite de Kiev pour seul horizon.
Planant « éveillés » sur un nuage narratif, dans lequel l’Ukraine reluit comme le jaune soleil et Poutine est aussi bleu qu’une bonbonne de gaz, les Européens ne « kiffent » pas de se faire ramener les pieds à terre par des factures d’énergie chauffées à blanc.
Ils deviennent mêmes d’un teint vert-de-gris au fur et à mesure que leur situation économique vire au rouge.
Prenez les Français, par exemple. Sur le continent noir, ils sont devenus pâles.
Et quand ils voient la bannière rouge frappée de l’étoile verte, ils accourent au parlement européen pour se lamenter d’un avenir qui n’est plus du tout rose.
C’est dire à quel point l’air devient irrespirable quand le ciel prend la couleur du charbon. N’est-ce pas Mme la ministre de la Transition (voir page X) ?
Le Maroc parvient à attirer de grands réalisateurs de films cinématographiques, grâce à ses énormes potentiels naturels et humains. Sans parvenir, pour autant, à réaliser des fictions à succès, dirait Hafid Fassi Fihri, qui appelle, dans son éditorial de la rubrique « Culture » (voir page X), à évoluer du « Made in Morocco » au « Made by Moroccans ».
L’effet « vitrine » est loin d’être suffisant, le Trésor public en sait quelque chose, rétorquerait Noureddine Batije, qui souligne que les investisseurs se sont dernièrement montrés peu gourmands des bons du trésor à moyenne et longue maturités (voir page X).
Pour allécher lesdits investisseurs, le Trésor est allé jusqu’à indexer les taux sur les bons à 13 semaines. Soit après chaque réunion trimestrielle de Bank Al Maghrib, au cours de laquelle est décidé le taux directeur.
Rien n’y fit. Les investisseurs sont plus sensibles au taux d’inflation et aux dépenses budgétaires qu’aux gestes de séduction des pouvoirs publics. Leurs fonds ne courront pas plus loin que le court terme.
C’est bel et bien une question de visibilité, mais le regard des détenteurs de fonds ne s’arrête pas aux promesses d’un avenir meilleur.
Suite au récent effacement du Maroc de la liste grise du Gafi, il est, toutefois, possible d’escompter plus de succès en une sortie à l’international.
Les nuances de gris
Le gris dont est parvenu à s’extirper le Maroc, la planète le vit pourtant dans ses différentes nuances.
Pour l’Ukraine, l’avenir s’annonce gris sombre, au grand dam des « haters » (haïsseurs) de Poutine.
D’autant plus que la victoire militaire s’arrache sur les champs de bataille, pas sur les plateaux de télévision.
Et ce quelques soit le nombre d’étoiles sur les galons des « experts » invités par escadrons, même si les médias de masse occidentaux auraient sincèrement espéré qu’il en soit autrement.
Les perspectives des pays européens n’apparaissent pas moins grisonnantes.
Argent et armement, financés par des contribuables européens russophobes jusqu’à l’ivresse, sont siphonnés par le trou noir ukrainien, avec la défaite de Kiev pour seul horizon.
Planant « éveillés » sur un nuage narratif, dans lequel l’Ukraine reluit comme le jaune soleil et Poutine est aussi bleu qu’une bonbonne de gaz, les Européens ne « kiffent » pas de se faire ramener les pieds à terre par des factures d’énergie chauffées à blanc.
Ils deviennent mêmes d’un teint vert-de-gris au fur et à mesure que leur situation économique vire au rouge.
Prenez les Français, par exemple. Sur le continent noir, ils sont devenus pâles.
Et quand ils voient la bannière rouge frappée de l’étoile verte, ils accourent au parlement européen pour se lamenter d’un avenir qui n’est plus du tout rose.
C’est dire à quel point l’air devient irrespirable quand le ciel prend la couleur du charbon. N’est-ce pas Mme la ministre de la Transition (voir page X) ?