Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les ventes de voitures électriques en Europe sont bien en deçà des prévisions, et les subventions gouvernementales ne suffisent pas à compenser cette lacune. Selon Zipse, un assouplissement des objectifs de Bruxelles permettrait non seulement de mieux soutenir les fabricants européens, mais également de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine pour l'approvisionnement en batteries. Ce constat s'inscrit dans un climat d'inquiétude croissante parmi les acteurs historiques de l'automobile, qui craignent un « rétrécissement massif » du marché si l'interdiction des moteurs thermiques est maintenue.
Cette position n'est pas isolée : Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a également qualifié cette interdiction de « mesure auto-destructrice ». Avec une baisse de 4 % des ventes de véhicules électrifiés en Europe au cours des neuf premiers mois de l'année, le pessimisme s'installe. Zipse avertit que sans un retour en arrière, l'industrie automobile européenne pourrait faire face à des défis insurmontables, mais il souligne également que différer cette transition ne ferait qu'aggraver la situation.
Cette position n'est pas isolée : Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a également qualifié cette interdiction de « mesure auto-destructrice ». Avec une baisse de 4 % des ventes de véhicules électrifiés en Europe au cours des neuf premiers mois de l'année, le pessimisme s'installe. Zipse avertit que sans un retour en arrière, l'industrie automobile européenne pourrait faire face à des défis insurmontables, mais il souligne également que différer cette transition ne ferait qu'aggraver la situation.