Dans le cadre des récentes annonces gouvernementales, l’OM a exhorté ses supporters à soutenir leur équipe en restant fidèles aux valeurs fondamentales du club et de Marseille : « ferveur, passion, solidarité, respect », a indiqué le club dans un communiqué.

Il a également précisé : « Tout chant ou comportement injurieux, discriminatoire ou homophobe pourrait exposer l’OM et ses supporters à des sanctions sévères et à des mesures disciplinaires ayant des conséquences directes. »

« Le club est résolument engagé contre toute forme de discrimination et compte sur le soutien indéfectible de tous ses supporters, afin que la rencontre de dimanche face au PSG, ainsi que les suivantes, restent des moments de fête, de passion et de partage », a ajouté l’OM.

Le 19 octobre, au Parc des Princes, lors du match PSG-Strasbourg, des supporters parisiens avaient chanté des slogans homophobes contre l’OM pendant près de dix minutes.

Lors d'une réunion jeudi au ministère de l'Intérieur, en présence des instances du football français, les autorités ont assuré que les matchs pourraient être interrompus en cas de chants homophobes ou racistes.

Le ministre des Sports, Gil Avérous, a donc demandé « d'appliquer strictement le protocole FIFA dès qu'un chant homophobe est détecté », ce qui implique une gradation allant de la « suspension du match » à son « interruption », pouvant aller jusqu'à déclarer le match perdu pour l’équipe hôte en cas de chants homophobes.

Cependant, cette annonce a été contestée par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a déclaré qu'arrêter un match était « très compliqué » et « pas la bonne solution », plaidant plutôt pour une        « interruption temporaire ».

Le choc OM-PSG de ce dimanche se déroulera sans les supporters parisiens, interdits de déplacement. La préfecture de police a prévu un dispositif de sécurité renforcé, avec 600 policiers déployés à l’intérieur et à l’extérieur du Vélodrome, soutenus par 800 agents de sécurité mobilisés par l’OM.