Dans son intervention, Baraka a mis en lumière l'impact du dérèglement climatique sur les ressources en eau du pays, évoquant une baisse significative des disponibilités hydriques. Cette situation critique entraîne des conséquences sur l'agriculture, la santé publique et l'économie, affectant notamment la qualité de l'eau et augmentant les coûts de production.

Le ministre a également insisté sur l'importance d'intégrer le stress hydrique dans le modèle de développement futur du Maroc. Il a plaidé pour une augmentation des investissements privés afin de soutenir une croissance durable, tout en rappelant l'importance des discours royaux sur le développement économique.

Baraka a souligné que l'eau doit être au cœur des politiques publiques, en intégrant l'empreinte hydrique dans toutes les décisions économiques. Il a également évoqué le rôle crucial des barrages, qui permettent de stocker l'eau et de protéger contre les inondations, garantissant ainsi un approvisionnement en eau potable.

Les solutions proposées incluent le dessalement d'eau grâce aux énergies renouvelables et l'engagement vers une économie circulaire de l'eau, avec un accent sur la réutilisation des eaux usées traitées. Baraka a fixé des objectifs ambitieux pour augmenter cette capacité d'ici 2040.

Enfin, il a souligné la nécessité d'améliorer l'efficacité hydrique, face aux pertes significatives d'eau potable et agricole, et a encouragé des campagnes de sensibilisation pour préserver les nappes souterraines. Des actions concrètes, telles que la construction de nouveaux barrages et l'introduction de compteurs intelligents pour surveiller l'exploitation des nappes, ont également été mises en avant.