Une mission de huit jours qui se transforme en 286 jours
Le voyage devait être court. Sunita Williams et Butch Wilmore, astronautes chevronnés de la NASA, étaient censés passer seulement huit jours en orbite avant de revenir sur Terre.
Mais leur navette Starliner, construite par Boeing, a rencontré un problème technique, les laissant bloqués dans la Station spatiale internationale (ISS) sans possibilité de retour immédiat.
Leur seul espoir ? Attendre un autre vol pour les ramener. Or, les missions de transport vers l’ISS ne sont pas fréquentes, et le prochain vol prévu n'était programmé que neuf mois plus tard, opéré par SpaceX.
Incapables de modifier le calendrier, les deux astronautes ont dû patienter, prolongeant leur mission bien au-delà de ce qui était initialement prévu.
Mais leur navette Starliner, construite par Boeing, a rencontré un problème technique, les laissant bloqués dans la Station spatiale internationale (ISS) sans possibilité de retour immédiat.
Leur seul espoir ? Attendre un autre vol pour les ramener. Or, les missions de transport vers l’ISS ne sont pas fréquentes, et le prochain vol prévu n'était programmé que neuf mois plus tard, opéré par SpaceX.
Incapables de modifier le calendrier, les deux astronautes ont dû patienter, prolongeant leur mission bien au-delà de ce qui était initialement prévu.
Un long séjour, mais peu de séquelles inquiétantes
Face à une telle durée en apesanteur, les inquiétudes sur leur état de santé étaient nombreuses.
Pourtant, selon les experts, Sunita Williams et Butch Wilmore ne devraient pas souffrir de séquelles graves.
Ces anciens membres de la NAVY ont bénéficié d’un entraînement intensif et d’un suivi rigoureux avant leur mission.
Le corps humain, bien que mis à rude épreuve dans l’espace, a une grande capacité de récupération. Si les premiers jours sur Terre ont été difficiles – avec une sensation de vertige et une perte temporaire de repères – les astronautes ont rapidement retrouvé leur état normal.
Un bilan médical approfondi a été réalisé par la NASA, et les résultats ne devraient pas différer de ceux des astronautes ayant effectué des missions de six mois, la durée habituelle dans l’ISS.
L’un des rares effets constatés est une légère augmentation de leur taille. En l’absence de gravité, la colonne vertébrale s’étire, entraînant un gain de quelques centimètres.
Ce phénomène, bien connu des scientifiques, est toutefois temporaire : dans quelques jours, leur corps retrouvera sa taille habituelle.
Pourtant, selon les experts, Sunita Williams et Butch Wilmore ne devraient pas souffrir de séquelles graves.
Ces anciens membres de la NAVY ont bénéficié d’un entraînement intensif et d’un suivi rigoureux avant leur mission.
Le corps humain, bien que mis à rude épreuve dans l’espace, a une grande capacité de récupération. Si les premiers jours sur Terre ont été difficiles – avec une sensation de vertige et une perte temporaire de repères – les astronautes ont rapidement retrouvé leur état normal.
Un bilan médical approfondi a été réalisé par la NASA, et les résultats ne devraient pas différer de ceux des astronautes ayant effectué des missions de six mois, la durée habituelle dans l’ISS.
L’un des rares effets constatés est une légère augmentation de leur taille. En l’absence de gravité, la colonne vertébrale s’étire, entraînant un gain de quelques centimètres.
Ce phénomène, bien connu des scientifiques, est toutefois temporaire : dans quelques jours, leur corps retrouvera sa taille habituelle.
Un séjour long, mais loin des records spatiaux
Malgré ces neuf mois passés en orbite, Williams et Wilmore sont loin de battre des records de durée dans l’espace.
Dans les années 70 et 80, plusieurs cosmonautes soviétiques ont passé plus d’un an dans l’espace. Le record absolu est détenu par Valeri Poliakov, qui a séjourné dans la station Mir pendant 437 jours entre 1994 et 1995.
Le cas des deux astronautes américains met néanmoins en lumière les défis techniques et physiologiques des missions spatiales de longue durée.
Alors que l’exploration de Mars et d’autres voyages interplanétaires se profilent, la capacité des astronautes à supporter des séjours prolongés dans l’espace sera un enjeu majeur pour les futures missions.
Dans les années 70 et 80, plusieurs cosmonautes soviétiques ont passé plus d’un an dans l’espace. Le record absolu est détenu par Valeri Poliakov, qui a séjourné dans la station Mir pendant 437 jours entre 1994 et 1995.
Le cas des deux astronautes américains met néanmoins en lumière les défis techniques et physiologiques des missions spatiales de longue durée.
Alors que l’exploration de Mars et d’autres voyages interplanétaires se profilent, la capacité des astronautes à supporter des séjours prolongés dans l’espace sera un enjeu majeur pour les futures missions.