«Ce n'est pas trop tard, on a besoin de vous, venez voir les matches», a lancé mercredi à Auckland Gianni Infantino aux journalistes néo-zélandais, lors de la conférence de presse de lancement du Mondial (20 juillet-20 août).
«Nous avons encore des billets disponibles pour la plupart des matches, mais n'attendez pas la dernière minute», a souligné Fatma Samoura, secrétaire générale de la fédération internationale.
Le coup d'envoi de la Coupe du monde sera donné jeudi avec le match Nouvelle-Zélande/Norvège à Auckland, le jour même où l'Australie jouera contre l'Irlande à Sydney à guichets fermés, soit devant 80.000 spectateurs.
En revanche, le match d'ouverture des Ferns contre la Norvège à l'Eden Park à Auckland n'a pas encore fait le plein. Des billets étaient encore disponibles mercredi pour ce match.
La Nouvelle-Zélande accueillera 29 matches au total, dont tous les matches de poule des Etats-Unis, double-championnes en titre. Mais ces derniers jours, Jane Patterson, responsable des opérations de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, a déclaré que le nombre total de billets vendus pour les matches dans le pays s'élevait à un peu plus de 320.000, donc moins d'un quart du total annoncé mercredi par la Fifa.
«Nous savons que les Kiwis sont des acheteurs tardifs de billets», a commenté mercredi Fatma Samoura.
«Le seul message que je souhaite faire passer ici est de saisir le moment, d'être fiers de ce que vous avez pu réaliser ici, en Nouvelle-Zélande, en Australie », a déclaré M. Infantino à la presse.
«C'est un moment à saisir pour tous les fans de football en Nouvelle-Zélande. C'est déjà l'événement sportif féminin le plus suivi», a poursuivi Fatma Samoura.
«Mais je veux dire aux fans néo-zélandais que le spectacle qu'ils verront, pas uniquement leur équipe nationale, sera unique. Quand ils vont voir un match pour la première fois, ils verront que c'est fantastique», a également dit Gianni Infantino.
«C'est l'occasion pour ce pays de ne pas se contenter d'être un pays de rugby, mais de réveiller son amour pour le football », a déclaré mercredi en conférence de presse la sélectionneuse de la Nouvelle-Zélande, la Tchèque Jitka Klimkova, avant le match contre la Norvège.
De son côté, la capitaine Ali Riley a assuré que le Mondial était "une opportunité pour la culture sportive, pour inspirer les jeunes".
Pour sa conférence de presse d'ouverture du Mondial féminin, le dirigeant de la Fifa s'est montré bien plus mesuré que huit mois plus tôt au Qatar en décembre pour l'épreuve masculine.
« Aujourd'hui, je me sens qatari, arabe, africain, gay, homosexuel, handicapé, travailleur migrant », avait-il lancé à Doha dans un discours très commenté. A Auckland, il a simplement dit: « Je me sens fatigué car je viens d'atterrir, mais très heureux. »