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Mondial : La France finaliste illégitime court vers une défaite millésime


Rédigé par le Samedi 17 Décembre 2022

Les Bleus, auteurs d’un parcours entaché d’erreurs d’arbitrage, affrontent l’Albiceleste en finale de la Coupe du Monde 2022, ce dimanche 18 décembre. Une affiche de rêve pour la FIFA qui risque de mal tourner pour des Français, loin d’être les meilleurs du tournoi qatari.



Pas plus tard qu’hier, nous n’avions pas caché nos sentiments peu amènes à l’égard de la Fédération internationale de football association (FIFA), une des institutions les plus puissantes au monde. Une organisation qui ferme les yeux sur des erreurs d’arbitrage monumentales tant que les bénéficiaires s’appellent l’Argentine, le Brésil ou la France, ne peut être que suspecte.

Il est vrai que l’instance dirigeante du football mondial a exclu quelques hommes en noir après la phase de poules, mais nous sommes loin d’être dupes: ce n’est qu’une manœuvre pour convaincre les milliards de personnes qui suivent le sport roi de par le monde de retrouver une certaine foi dans cette corporation. Une confrérie qui ne cherche qu’à défendre les intérêts des puissances footballistiques et nous ressort, à l’approche des élections présidentielles, de beaux slogans pour encourager la pratique dans les pays sous-développés qui sont un vivier de voix électorales.

Mais sur le terrain, le rectangle vert, la réalité est tout autre. Le développement du football et l’encouragement des «petits» à rivaliser avec les «grands» est mis de côté, la démocratisation du football et les valeurs du fair-play, ce sont des slogans à l’adresse des crédules. Le marketing et l’argent dictent la conduite de la plus importante compétition sportive de la planète. 

Est-ce ce favoritisme des «grandes nations du football» qui légitime l’affiche de la finale, prévue ce dimanche à 16h00, entre l’Argentine de Lionel Messi, véritable légende vivante qui cherche à rejoindre Diego Maradona, et la France, championne du monde en titre, qui vise à égaliser l’Italie (1934 et 1938) et le Brésil (1958 et 1962), seules nations à avoir gardé le trophée deux éditions de suite? 

En tout état de cause, le parcours de la France dans ce Mondial qatari attise les soupçons. Les Bleus sont loin d’être l’équipe la plus séduisante. 

Contre l’Australie lors de leur entrée en lice, les coéquipiers de Kylian Mbappé ont été malmenés par une équipe dépourvue de stars. Même constat contre les Danois, au deuxième match, avant de chuter contre la Tunisie lors de l’ultime journée. Une défaite mal digérée, suivie d’une grande protestation des dirigeants de la Fédération française de football (FFF) auprès de la FIFA, qui a rapidement réagi en expulsant l'arbitre néo-zélandais Matthew Conger. 

En huitièmes, les Bleus ont affronté la plus faible des 16 équipes qualifiées pour ce stade de la compétition: la Pologne. Une fois encore, les champions du monde n’ont pas rassuré. Le premier vrai test des Français était contre l’Angleterre en quart de finale. Un fiasco arbitral orchestré par le Brésilien Wilton Sampaio. Toute l’Angleterre du football a crié au scandale critiquant ses décisions tout au long du match. 

Un soutien des hommes en noir qui s’est poursuivi durant la demi-finale contre les Lions de l’Atlas. Le Mexicain Cesar Ramos a oublié de siffler deux penaltys flagrants contre les Bleus. À la 27e minute de jeu, Sofiane Boufal est fauché par le latéral gauche français Théo Hernandez dans la surface. L’arbitre mexicain Cesar Ramos, pourtant à deux mètres de l’action, refuse de revenir à la VAR. Et, comble de l’absurde, il siffle une faute contre l’attaquant marocain et lui inflige un carton jaune. Ce n’est pas tout. En toute fin de la première période, Selim Amallah est mis à terre dans la surface de réparation par le milieu du Real Madrid, Aurélien Tchouaméni. De nouveau, l’homme en noir ne consulte pas la VAR et laisse jouer. Une nouvelle preuve de l’arbitrage tendancieux, complètement favorable à la France depuis le but du tournoi. 

Demain en finale, il sera difficile pour l’arbitre Polonais Szymon Marciniak de concéder une autre victoire volée à l’équipe française. On saura alors si les tricolores méritent bien d’être présents à ce stade de la compétition. 

Sauf, bien sûr, si d’autres intérêts communs ne viennent faire pencher la balance en faveur des Bleus. Car malheureusement pour les «petites nations», le football, c'est d'abord une montagne de contrats juteux qui se chiffrent à des milliards de dollars et que de nombreuses «grandes nations de football», ainsi que la FIFA se partagent tous les quatre ans. 

Selon plusieurs sources concordantes, la FIFA et le président français Emmanuel Macron vivent une véritable lune de miel. Ce dernier serait en discussion très avancée avec Gianni Infantino, en vue d’un projet d’envergure pour le nouveau siège de la FIFA.​



LODJ avec Le360.ma





Salma Labtar
Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Samedi 17 Décembre 2022

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