Perçu comme un moment fort du tournoi dès le tirage au sort, baptisé "le match de la fraternité", ce duel s'était déroulé un an après l'élection à la présidence du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), qui avait marqué une période de dégel entre l'Iran et l'Occident.
Juste avant la rencontre, son homologue américain Bill Clinton espère qu'elle "pourra constituer un nouveau pas vers la fin de l'hostilité" entre les deux nations, devenues antagonistes à la suite de la Révolution islamique de 1979 et surtout de la prise d'otages de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran (1979-1981).
Au moment de la présentation des équipes, le protocole est bousculé et les deux équipes posent ensemble pour une photo devenue historique. Les Iraniens, qualifiés pour la 2e fois de leur histoire pour un Mondial depuis 1978, offrent même un bouquet de fleurs blanches à chaque joueur américain.
Le climat reste cependant électrique dans les tribunes de Gerland où ont pris place de nombreux sympathisants de l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), un mouvement en exil interdit en Iran, honni par Téhéran.
L'un d'entre eux pénètre sur la pelouse avant le début de la partie avec un tee-shirt à l'effigie de Maryam Radjavi, leader du mouvement, avant d'être évacué par le service de sécurité.
Le match, le 2e des deux équipes dans cette Coupe du monde, sera âpre et musclé mais sans animosité particulière. Et ce sont les Iraniens qui en sortent vainqueurs sur des buts inscrits par Hamid Estili (40e) et Mehdi Mahdavikia (84e), les Américains réduisant la marque par Brian McBride (87e).
Dès le coup de sifflet final, des milliers d'Iraniens et d'Iraniennes descendent dans les rues de Téhéran pour chanter et danser jusqu'à l'aube. Mais le succès de la "Team Melli" sera inutile d'un point de vue sportif puisqu'elle sera finalement éliminée au 1er tour après une défaite face à l'Allemagne (2-0).
Sur le plan diplomatique, le porte-parole du Département d'Etat américain James Rubin saluera en revanche "un début" pour "bâtir des liens, faire tomber les murs de la défiance et créer une meilleure compréhension".
Dans la foulée, une autre rencontre, amicale cette fois, sera organisée entre les deux pays (1-1) en 2000 à Pasadena, près de Los Angeles, où vit une très grosse communauté iranienne, devant 50.000 spectateurs. Ce sera la dernière avant celle prévue mardi à Doha au 1er tour du Mondial-2022.
LODJ avec AFP
Juste avant la rencontre, son homologue américain Bill Clinton espère qu'elle "pourra constituer un nouveau pas vers la fin de l'hostilité" entre les deux nations, devenues antagonistes à la suite de la Révolution islamique de 1979 et surtout de la prise d'otages de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran (1979-1981).
Au moment de la présentation des équipes, le protocole est bousculé et les deux équipes posent ensemble pour une photo devenue historique. Les Iraniens, qualifiés pour la 2e fois de leur histoire pour un Mondial depuis 1978, offrent même un bouquet de fleurs blanches à chaque joueur américain.
Le climat reste cependant électrique dans les tribunes de Gerland où ont pris place de nombreux sympathisants de l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), un mouvement en exil interdit en Iran, honni par Téhéran.
L'un d'entre eux pénètre sur la pelouse avant le début de la partie avec un tee-shirt à l'effigie de Maryam Radjavi, leader du mouvement, avant d'être évacué par le service de sécurité.
Le match, le 2e des deux équipes dans cette Coupe du monde, sera âpre et musclé mais sans animosité particulière. Et ce sont les Iraniens qui en sortent vainqueurs sur des buts inscrits par Hamid Estili (40e) et Mehdi Mahdavikia (84e), les Américains réduisant la marque par Brian McBride (87e).
Dès le coup de sifflet final, des milliers d'Iraniens et d'Iraniennes descendent dans les rues de Téhéran pour chanter et danser jusqu'à l'aube. Mais le succès de la "Team Melli" sera inutile d'un point de vue sportif puisqu'elle sera finalement éliminée au 1er tour après une défaite face à l'Allemagne (2-0).
Sur le plan diplomatique, le porte-parole du Département d'Etat américain James Rubin saluera en revanche "un début" pour "bâtir des liens, faire tomber les murs de la défiance et créer une meilleure compréhension".
"Nous avons fait plus en 90 minutes que les politiciens en 20 ans", estime de son côté le défenseur américain Jeff Agoos.
Dans la foulée, une autre rencontre, amicale cette fois, sera organisée entre les deux pays (1-1) en 2000 à Pasadena, près de Los Angeles, où vit une très grosse communauté iranienne, devant 50.000 spectateurs. Ce sera la dernière avant celle prévue mardi à Doha au 1er tour du Mondial-2022.
LODJ avec AFP