"On a eu une bonne réunion hier (lundi, ndlr) entre les joueurs, on s'est dit plein de choses. On s'est surtout dit qu'il y avait encore un match à jouer, c'est ça le plus important", a expliqué le capitaine belge avant l'entraînement.
Eden Hazard, envoyé face à la presse avec Thibaut Courtois à la place de Yannick Carrasco et du jeune Arthur Theate, initialement prévus, s'est efforcé de balayer les rumeurs de conflits dans le vestiaire belge après le revers infligé dimanche par les Lions de l'Atlas (2-0).
"On sait qu'on passe un moment plus compliqué que d'habitude, mais on est tous soudés", a-t-il assuré, racontant que les joueurs s'étaient parlé "une bonne heure": "on s'est dit des choses - des bonnes, des moins bonnes, peut-être certaines choses qui n'ont pas plu -, mais on a parlé".
"Vu ce qui s'est dit hier dans la petite réunion, je pense qu'on va avoir onze guerriers, pas 11 guerriers mais 26 guerriers, même ceux qui ne jouent pas", a-t-il ajouté.
Visiblement agacé par une remarque de Hazard la veille du match sur la lenteur de l'arrière-garde belge, le défenseur Jan Vertonghen (35 ans) avait ironisé après la défaite auprès de la chaîne Sporza: "Nous ne créons pas beaucoup devant, presque rien en fait. Cependant, nous avons beaucoup de qualité. Peut-être aussi que nous attaquons mal parce que les gars-là sont trop vieux".
"Bien sûr, je me suis toujours bien entendu avec Jan ! Je n'oserais pas me battre avec lui, il est plus grand que moi. Je ne suis pas bête non plus", a plaisanté Hazard mardi.
Thibaut Courtois a de son côté appelé à "laisser la négativité en dehors" avant ce match crucial face aux finalistes du Mondial-2018, qui comptent quatre points (comme le Maroc) alors que la Belgique n'en a que trois, le Canada étant d'ores et déjà éliminé.
"Les histoires créées ont pour but de créer une mauvaise ambiance au sein du groupe", a estimé le portier, reconnaissant avoir quitté le terrain en voyant exulter le banc marocain: "c'est ça l'esprit du vainqueur, moi je n'aime pas perdre".
LODJ avec AFP