Avec sept points en trois matches, en ayant battu la Belgique (2-0) et tenu en respect la Croatie (0-0), vice-championne du monde, ces Lions de l'Atlas surpassent déjà la génération de 1986, qui s'était qualifiée avec deux nuls et une victoire contre le Portugal (3-1), avant de chuter contre l'Allemagne (1-0), un adversaire qu'ils pourraient retrouver mardi prochain pour une place en quarts de finale.
On savait que l'un des gros points forts de cette sélection était son flanc droit et son duo terrible Ziyech-Achraf Hakimi, ce dernier étant au passage passeur décisif sur le second but, inscrit par Youssef En-Nesyri (23e).
Mais c'est bien l'ancien de l'Ajax Amsterdam qui, à 29 ans, a libéré un stade Al-Thumama très largement acquis à la cause des Maghrébins, dès la 4e minute.
Ce but a été offert sur un plateau par le gardien canadien Milan Borjan, sorti maladroitement de sa surface et qui, hésitant entre un contrôle et un dégagement, n'a fait que pousser le ballon dans la course de Ziyech qui l'a lobé d'un intérieur du pied gauche presque tranquille.
Le retour du banni
Ce but achève de réconcilier le joueur avec une sélection dont il avait d'abord été mis à l'écart en septembre 2021 par le sélectionneur de l'époque, le très intransigeant Vahid Halilodzic.
Le 3 février encore, face à la pression populaire, il restait inflexible: "son comportement n’est pas adéquat avec celui de la sélection. Il ne veut pas s'entraîner, ne veut pas jouer, n’est pas sérieux. Je ne vais pas le supplier de venir !".
Six jours plus tard, Ziyech annonçait qu'il renonçait à l'équipe nationale.
Mais deux mois plus tard, Halilodzic était limogé et l'une des premières décisions du nouveau sélectionneur Walid Regragui a été de faire revenir le banni.
Auteur d'un but en préparation contre la Géorgie (3-0) et d'une passe décisive contre la Belgique, Ziyech avait déjà démontré ce qu'il peut apporter.
"Les gens ne devraient pas nous sous-estimer"
Contre le Canada, il a encore créé le danger en repiquant au centre avant de frapper au-dessus (16e) ou par des passements de jambes face à Sam Adekugbe, mais son centre entre les jambes du défenseur n'a pas trouvé preneur (22e).
Remplacé à un quart d'heure de la fin et acclamé par le public, il sera encore un des principaux atouts des Lions du Maroc mardi.
Ce Mondial est en tout cas une parenthèse bienvenue pour le joueur qui n'a jamais convaincu avec les Blues après son transfert en provenance de l'Ajax pour 38 millions d'euros, il y a deux ans.
Cette saison encore, il n'a disputé que cinq matches de championnat, dont un comme titulaire, face au modeste Southampton.
Malgré les trois ans qu'il reste à son contrat, un départ cet hiver est tout à fait possible, d'autant que l'AC Milan serait intéressé. Et le rendez-vous qatari peut accélérer les choses.
LODJ avec AFP
On savait que l'un des gros points forts de cette sélection était son flanc droit et son duo terrible Ziyech-Achraf Hakimi, ce dernier étant au passage passeur décisif sur le second but, inscrit par Youssef En-Nesyri (23e).
Mais c'est bien l'ancien de l'Ajax Amsterdam qui, à 29 ans, a libéré un stade Al-Thumama très largement acquis à la cause des Maghrébins, dès la 4e minute.
Ce but a été offert sur un plateau par le gardien canadien Milan Borjan, sorti maladroitement de sa surface et qui, hésitant entre un contrôle et un dégagement, n'a fait que pousser le ballon dans la course de Ziyech qui l'a lobé d'un intérieur du pied gauche presque tranquille.
Le retour du banni
Ce but achève de réconcilier le joueur avec une sélection dont il avait d'abord été mis à l'écart en septembre 2021 par le sélectionneur de l'époque, le très intransigeant Vahid Halilodzic.
"Son comportement lors des deux derniers matches, surtout le dernier, n'était pas digne d'un international qui, en tant que l'un des leaders de l'équipe, doit avoir un rôle d'exemple", avait pesté le Bosnien.
Le 3 février encore, face à la pression populaire, il restait inflexible: "son comportement n’est pas adéquat avec celui de la sélection. Il ne veut pas s'entraîner, ne veut pas jouer, n’est pas sérieux. Je ne vais pas le supplier de venir !".
Six jours plus tard, Ziyech annonçait qu'il renonçait à l'équipe nationale.
"C'est ma décision finale. C'est très clair pour moi, la façon dont les choses se passent là-bas et je me concentre sur ce que je fais et là, tout de suite, c'est sur mon club", avait-il asséné.
Mais deux mois plus tard, Halilodzic était limogé et l'une des premières décisions du nouveau sélectionneur Walid Regragui a été de faire revenir le banni.
Auteur d'un but en préparation contre la Géorgie (3-0) et d'une passe décisive contre la Belgique, Ziyech avait déjà démontré ce qu'il peut apporter.
"Les gens ne devraient pas nous sous-estimer"
Contre le Canada, il a encore créé le danger en repiquant au centre avant de frapper au-dessus (16e) ou par des passements de jambes face à Sam Adekugbe, mais son centre entre les jambes du défenseur n'a pas trouvé preneur (22e).
Remplacé à un quart d'heure de la fin et acclamé par le public, il sera encore un des principaux atouts des Lions du Maroc mardi.
"On a tellement fait pour en arriver ici, mais on veut aller encore plus loin (...) il faut voir les choses en grand si on veut arriver à quoi que ce soit", avait-il expliqué il y a quelques jours sur le site internet de Chelsea.
"On sait qu'on est des outsiders dans la plupart des matches, mais les gens ne devraient pas nous sous-estimer parce qu'on a un groupe solide et on l'a déjà montré", avait-il ajouté.
Ce Mondial est en tout cas une parenthèse bienvenue pour le joueur qui n'a jamais convaincu avec les Blues après son transfert en provenance de l'Ajax pour 38 millions d'euros, il y a deux ans.
Cette saison encore, il n'a disputé que cinq matches de championnat, dont un comme titulaire, face au modeste Southampton.
Malgré les trois ans qu'il reste à son contrat, un départ cet hiver est tout à fait possible, d'autant que l'AC Milan serait intéressé. Et le rendez-vous qatari peut accélérer les choses.
LODJ avec AFP