"Plus je vais enchaîner les matches, plus je vais être bon. Je pense que la Belgique peut gagner la Coupe du Coupe si Eden est bon. Si Eden n'est pas bon, ce sera plus compliqué", a estimé l'ailier gauche avant d'affronter le Maroc dimanche (16h00 locales).
Aligné pendant 60 minutes face aux Canadiens, Hazard n'a plus la vivacité qui avait fait de lui le deuxième meilleur joueur du Mondial-2018 et porté les Belges en demi-finale, mais il est descendu très bas pour remonter la balle, orienter le jeu et... prendre des coups.
"Le deuxième match est quatre jours après, je me sens bien. J'ai envie de jouer. Les difficultés mentales, c'était surtout quand j'étais blessé et que je ne comprenais pas pourquoi", a raconté le joueur de 31 ans. Il sort de trois saisons quasi-blanches au Real Madrid, entre blessures et disgrâce sportive.
Le capitaine des Diables rouges a une nouvelle fois estimé que les Belges avaient "de plus grandes chances il y a quatre ans", avec une "équipe meilleure à l'époque", mais il peut désormais miser sur son "expérience" des grands tournois.
"On a des bons joueurs avec le ballon. Je suis assez confiant, en fait. On avait un peu la peur du premier match. On n'a pas osé des passes un peu risquées. Il ne faudra pas avoir peur de dribbler, de faire une passe entre les lignes face au Maroc", a-t-il jugé.
Interrogé sur les lacunes défensives des Belges face aux vagues canadiennes, il a estimé qu'il fallait "mettre un joueur qui court vite" sur les côtés, pour épauler la triplette Toby Alderweireld-Jan Vertonghen-Leander Dendoncker.
"Sur les flancs, on doit bien gérer, Timothy (Castagne) et (Yannick) Carrasco courent vite. On doit défendre ensemble, à nous d'essayer d'anticiper les longs ballons, d'aller plus haut pour jouer le hors-jeu, d'utiliser Thibaut (Courtois). On n'a pas les trois défenseurs centraux les plus rapides du monde, mais ça ils le savent", a-t-il souri.
LODJ avec AFP