On l’a vue dès la Panenka réussie par Achraf Hakimi, dans toutes les villes du Maroc et du monde arabe et d’ailleurs, des cortèges de voitures ont commencé à déferler sur les grandes artères des villes, klaxons hurlants et drapeaux tendus par des supporters ardents, chantant leur patriotisme à coups de cris et de youyous.
L’unité arabe dès lors qu’il s’agit du ballon rond ne fait aucun doute selon le journal Le Monde. « Une victoire d’un pays arabe, c’est comme si mon équipe nationale avait gagné », a déclaré un quadragénaire jordanien. Pour le quotidien du soir français, c’est une déclaration « inenvisageable » dans les grands continents du foot, Europe et Amérique latine, où les supporters se réjouissent plutôt de la défaite d’un pays voisin.
Tous les interrogés ont eu ce constat qui en laisse perplexe plus d’un, c’est qu’année après année, les études montrent que de 75 % à 80 % des ressortissants des pays arabes disent partager une même identité et les mêmes valeurs. Plutôt que la religion, c’est l’identité arabe qui est la force motrice à l’œuvre derrière cette tendance unitaire. La langue et les valeurs communes arrivent avant l’islam, qui vient cimenter l’unité constate avec amertume le quotidien du soir français.
Maes, une jeune Palestinienne, étudiante en médecine, se promène dans les rues de Doha avec le drapeau de son pays sur les épaules explique qu’avant ce « match historique » contre l’Espagne, c’est la première fois qu’elle ressent « une telle unité du monde arabe », mais elle n’est pas si surprise. « Une équipe arabe qui se qualifie, c’est comme si c’était mon pays. » Pour Abdullah, un jeune ingénieur saoudien attablé avec trois de ses compatriotes près du souk Waqif : « Le Maroc est un pays africain et nous sommes en Asie, mais nous avons beaucoup en commun, à commencer par la langue et l’islam. Et comme tous les Arabes, les Marocains soutiennent les Palestiniens. »
Les réseaux sociaux, ajoute un autre jeune Saoudien rencontré par l’envoyé du journal dans une rue piétonne, regorgent de messages de sympathie envers le Maroc : « Grâce à Internet, les 450 millions d’habitants des 22 pays arabes ont mieux appris à̀ se connaitre », rappelle-t-il. La grande surprise, à ses yeux, c’est de réaliser combien le monde occidental n’a pas pris conscience de cette unité populaire. « Posez-vous la question ! »
LODJ avec Hespress
L’unité arabe dès lors qu’il s’agit du ballon rond ne fait aucun doute selon le journal Le Monde. « Une victoire d’un pays arabe, c’est comme si mon équipe nationale avait gagné », a déclaré un quadragénaire jordanien. Pour le quotidien du soir français, c’est une déclaration « inenvisageable » dans les grands continents du foot, Europe et Amérique latine, où les supporters se réjouissent plutôt de la défaite d’un pays voisin.
Mais à Doha comme tous les Qataris, les Saoudiens, les Yéménites ou les Palestiniens, « on encourage tous le Maroc, assure Omar. Les gouvernements des pays arabes ont des problèmes entre eux, mais nous, en tant que peuples, on ressent tous de la sympathie les uns envers les autres ». La fameuse « rue arabe » existerait donc, au moins le temps d’une Coupe du monde. Dans les fanzones de Doha, a-t-il observé, « les supporters arabes ne commentent pas seulement les exploits de leur équipe nationale, mais de toutes les équipes de la région ».
Tous les interrogés ont eu ce constat qui en laisse perplexe plus d’un, c’est qu’année après année, les études montrent que de 75 % à 80 % des ressortissants des pays arabes disent partager une même identité et les mêmes valeurs. Plutôt que la religion, c’est l’identité arabe qui est la force motrice à l’œuvre derrière cette tendance unitaire. La langue et les valeurs communes arrivent avant l’islam, qui vient cimenter l’unité constate avec amertume le quotidien du soir français.
Maes, une jeune Palestinienne, étudiante en médecine, se promène dans les rues de Doha avec le drapeau de son pays sur les épaules explique qu’avant ce « match historique » contre l’Espagne, c’est la première fois qu’elle ressent « une telle unité du monde arabe », mais elle n’est pas si surprise. « Une équipe arabe qui se qualifie, c’est comme si c’était mon pays. » Pour Abdullah, un jeune ingénieur saoudien attablé avec trois de ses compatriotes près du souk Waqif : « Le Maroc est un pays africain et nous sommes en Asie, mais nous avons beaucoup en commun, à commencer par la langue et l’islam. Et comme tous les Arabes, les Marocains soutiennent les Palestiniens. »
Les réseaux sociaux, ajoute un autre jeune Saoudien rencontré par l’envoyé du journal dans une rue piétonne, regorgent de messages de sympathie envers le Maroc : « Grâce à Internet, les 450 millions d’habitants des 22 pays arabes ont mieux appris à̀ se connaitre », rappelle-t-il. La grande surprise, à ses yeux, c’est de réaliser combien le monde occidental n’a pas pris conscience de cette unité populaire. « Posez-vous la question ! »
LODJ avec Hespress