Dans plusieurs universités flamandes, la triche ne sera pas sanctionnée pendant la session d’examens en signe de protestation contre la violence à Gaza . Cette «grève de la surveillance» a démarré à Gand après que l’occupation d’un bâtiment universitaire avait dégénéré vendredi. La police avait dû intervenir pour évacuer les activistes, sur demande du rectorat.
«Tant que nos recteurs se désintéresseront des violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles», ont déclaré une vingtaine de doctorants des universités flamandes de Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles.
Cette «grève de la surveillance» a démarré à Gand après que l’occupation d’un bâtiment universitaire avait dégénéré vendredi, relate le site d’informations généralistes belge 7sur7. La police avait dû intervenir pour évacuer les activistes, sur demande du rectorat.
Une médiation entre l’université et les militants est toujours en cours.Plusieurs professeurs et doctorants soutiennent le mouvement étudiant qui s’oppose aux collaborations de leur alma mater avec le monde académique israélien, poursuit le média belge.
Une demande à laquelle les universités belges n’accèdent pas pour le moment.
Déontologie académique bafouée !
En guise de représailles, le personnel de surveillance des examens, qui démarraient lundi, ne dénoncera pas les étudiants pris en flagrant délit de triche, bafouant ainsi la déontologie académique.«Afin de montrer qui participe à la grève, nous serons clairement identifiés par des pin’s, des autocollants ou des keffiehs dans les auditoires et les salles d’examens», ont annoncé les surveillants sympathisants.
Reste à voir si cet appel prendra de l’ampleur en Belgique, ou s’il inspirera des actions semblables ailleurs en Europe.
«Tant que nos recteurs se désintéresseront des violations du droit international par les institutions israéliennes, nous ferons de même lorsque les étudiants enfreindront les règles», ont déclaré une vingtaine de doctorants des universités flamandes de Gand, Anvers, Louvain et Bruxelles.
Cette «grève de la surveillance» a démarré à Gand après que l’occupation d’un bâtiment universitaire avait dégénéré vendredi, relate le site d’informations généralistes belge 7sur7. La police avait dû intervenir pour évacuer les activistes, sur demande du rectorat.
Une médiation entre l’université et les militants est toujours en cours.Plusieurs professeurs et doctorants soutiennent le mouvement étudiant qui s’oppose aux collaborations de leur alma mater avec le monde académique israélien, poursuit le média belge.
Une demande à laquelle les universités belges n’accèdent pas pour le moment.
Déontologie académique bafouée !
En guise de représailles, le personnel de surveillance des examens, qui démarraient lundi, ne dénoncera pas les étudiants pris en flagrant délit de triche, bafouant ainsi la déontologie académique.«Afin de montrer qui participe à la grève, nous serons clairement identifiés par des pin’s, des autocollants ou des keffiehs dans les auditoires et les salles d’examens», ont annoncé les surveillants sympathisants.
Reste à voir si cet appel prendra de l’ampleur en Belgique, ou s’il inspirera des actions semblables ailleurs en Europe.