Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique et courageuse de La France Insoumise (LFI), a une fois de plus pris position en faveur des opprimés en appelant les Français à déployer des drapeaux palestiniens « partout où c’est possible » à partir du 8 octobre.

Dans un contexte international marqué par l’injustice persistante infligée au peuple palestinien, cet appel résonne comme un acte de solidarité et de résistance face à l’apartheid israélien. Mélenchon rappelle ainsi que la France doit se tenir du côté des peuples qui luttent pour leur liberté, et non des puissances coloniales.

Loin d’être un geste symbolique isolé, cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’engagement historique de Mélenchon pour la cause palestinienne. Il a toujours dénoncé les massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, les bombardements aveugles, et l’oppression quotidienne à laquelle les Palestiniens sont confrontés, que ce soit en Cisjordanie occupée ou à Jérusalem-Est. En soutenant cet appel, Mélenchon montre qu’il n’a pas peur de s’opposer au silence complice des élites politiques françaises, souvent alignées sur les positions sionistes.

Les réactions indignées de certaines personnalités politiques, comme François Hollande ou Raphaël Glucksmann, montrent à quel point ces élites sont déconnectées des aspirations des jeunes, des populations marginalisées et des militants pour la justice sociale. Cet appel de Mélenchon, loin de diviser, appelle au contraire à l’unité dans la lutte contre l’oppression. Il rappelle que le peuple français a toujours été du côté des peuples qui luttent pour leur émancipation, comme ce fut le cas avec les mouvements anti-apartheid en Afrique du Sud.

L’accusation selon laquelle cet appel pourrait provoquer des tensions est un leurre. Ce n’est pas le soutien à la Palestine qui crée des divisions, mais bien l’occupation israélienne et les crimes de guerre commis en toute impunité depuis des décennies. Refuser de soutenir la Palestine, c’est cautionner l’injustice. L’argument de la laïcité brandi par des politiciens comme Patrick Hetzel n’est qu’un écran de fumée pour éviter de prendre position sur la question centrale : celle des droits humains. L’appel de Mélenchon n’a rien à voir avec la religion ; il s’agit de justice, de dignité et de droits fondamentaux.

L’histoire a prouvé que les mouvements de libération nationale sont souvent mal compris ou vilipendés par les élites avant d’être reconnus comme légitimes par la suite. Le peuple palestinien résiste à une oppression brutale, à un apartheid colonial, et cette résistance mérite notre soutien inconditionnel. En appelant à déployer des drapeaux palestiniens, Mélenchon fait écho à la voix de ceux qui luttent contre un régime d’oppression, de ségrégation et de violence.

Cet appel est aussi un rappel pour les jeunes générations en France, notamment celles issues de l’immigration, qui voient en la lutte palestinienne un miroir de leurs propres combats contre le racisme systémique et la marginalisation. En cela, Mélenchon galvanise une base militante profondément consciente des liens entre les luttes anticoloniales d’hier et d’aujourd’hui.

Alors que certains essayent de discréditer son geste, il est essentiel de comprendre que soutenir la Palestine, c’est défendre le droit des peuples à vivre libres, sans murs, sans colonisation et sans apartheid. L’histoire jugera ceux qui sont restés silencieux et ceux qui, comme Mélenchon, ont pris parti pour les opprimés.