De Moscou à Doha, l'attaquant de 31 ans a vécu quatre années inégales entre un transfert raté au FC Barcelone, un retour compliqué à l'Atlético Madrid et la gestion de plusieurs blessures musculaires, les premières de sa carrière.
Mais au Qatar, le natif de Mâcon affiche un bien-être retrouvé, le même sourire qu'au Mondial-2018 et une impressionnante condition physique, qui lui permet de multiplier les efforts.
La confiance de "Grizi" découle aussi de celle que lui accorde Didier Deschamps depuis près de neuf ans: contre le Maroc, il disputera son 73e match d'affilée en Bleu sans en avoir manqué un seul, un record probablement inégalable.
Le pari de Deschamps
Autrefois buteur fétiche de Deschamps, à l'Euro-2016 comme au Mondial-2018, "Grizou" est désormais l'homme de base du milieu de terrain des Bleus au Qatar, encore plus concerné par les tâches défensives mais toujours aussi impliqué dans l'animation offensive.
Le N.7 joue comme un N.8, au relais d'Adrien Rabiot et Aurélien Tchouaméni, et il s'agit sans doute du pari le plus inattendu du sélectionneur dans cette Coupe du monde.
Depuis les débuts du Madrilène en sélection, en 2014, "DD" n'avait jamais aligné son homme de confiance à un poste si reculé. L'option, risquée, répond certes à un manque de profondeur au milieu - Paul Pogba et N'Golo Kanté sont absents - mais elle permet aux Bleus d'évoluer avec trois attaquants: Kylian Mbappé, Olivier Giroud et Ousmane Dembélé. Un déséquilibre assumé, mais maîtrisé.
La réussite est totale. Par son volume de jeu, le "Colchonero" ratisse un nombre incalculable de ballons sur le flanc droit, il multiplie les tacles. Et il demeure, souvent, le détonateur des actions dangereuses, en combinaison avec Mbappé, Dembélé ou Giroud, comme contre l'Angleterre (2-1) avec ce dernier.
Meilleur passeur des Bleus
Même s'il n'a pas marqué dans le tournoi, Antoine Griezmann n'est pas en reste en termes de statistiques. Meilleur passeur du Mondial avant les demi-finales (trois "assists"), Griezmann a doublé Thierry Henry au nombre de passes décisives en équipe de France, avec 28 offrandes.
La bonne humeur et le tempérament chambreur du jeune trentenaire, intacts, s'accompagnent aussi au Qatar d'une prise de responsabilités nouvelle dans le vestiaire, encouragée par Deschamps: celle d'un leader auprès des plus jeunes comme des remplaçants, par l'exemple mais aussi par la voix.
Après Tunisie-France (1-0), Griezmann a par exemple tenu un discours rassurant auprès de Jordan Veretout et Mattéo Guendouzi, leur affirmant qu'il avait déjà connu la sensation de "jambes lourdes" et de "stress" vécue par ses partenaires.
Avec les années, le Madrilène a également adopté les préceptes de Deschamps, apôtre de l'esprit de groupe et de l'équilibre. Après la phase de groupe, le N.7 assurait d'ailleurs que "l'équilibre" des Bleus serait "la clé de (leur) futur dans cette compétition". Jusqu'au dernier carré, le soldat Griezmann ne s'est pas trompé.
LODJ avec AFP
Mais au Qatar, le natif de Mâcon affiche un bien-être retrouvé, le même sourire qu'au Mondial-2018 et une impressionnante condition physique, qui lui permet de multiplier les efforts.
"Quand je suis bien physiquement, ma tête va beaucoup mieux", racontait le meneur de jeu début décembre depuis Doha. "Il y a zéro problème dans ma vie privée, dans ma tête. J'ai connu des moments difficiles à Barcelone, puis il a fallu se faire petit en revenant à l'Atlético. J'ai essayé de me retrouver un peu. Maintenant, je suis en pleine confiance".
La confiance de "Grizi" découle aussi de celle que lui accorde Didier Deschamps depuis près de neuf ans: contre le Maroc, il disputera son 73e match d'affilée en Bleu sans en avoir manqué un seul, un record probablement inégalable.
"Je donne tout pour le maillot, pour la France, mais aussi pour lui", assure-t-il. "Chaque match, chaque action, c'est comme un +merci+ que je lui envoie".
Le pari de Deschamps
Autrefois buteur fétiche de Deschamps, à l'Euro-2016 comme au Mondial-2018, "Grizou" est désormais l'homme de base du milieu de terrain des Bleus au Qatar, encore plus concerné par les tâches défensives mais toujours aussi impliqué dans l'animation offensive.
Le N.7 joue comme un N.8, au relais d'Adrien Rabiot et Aurélien Tchouaméni, et il s'agit sans doute du pari le plus inattendu du sélectionneur dans cette Coupe du monde.
Depuis les débuts du Madrilène en sélection, en 2014, "DD" n'avait jamais aligné son homme de confiance à un poste si reculé. L'option, risquée, répond certes à un manque de profondeur au milieu - Paul Pogba et N'Golo Kanté sont absents - mais elle permet aux Bleus d'évoluer avec trois attaquants: Kylian Mbappé, Olivier Giroud et Ousmane Dembélé. Un déséquilibre assumé, mais maîtrisé.
La réussite est totale. Par son volume de jeu, le "Colchonero" ratisse un nombre incalculable de ballons sur le flanc droit, il multiplie les tacles. Et il demeure, souvent, le détonateur des actions dangereuses, en combinaison avec Mbappé, Dembélé ou Giroud, comme contre l'Angleterre (2-1) avec ce dernier.
"Depuis des années, Antoine est devenu un joueur clé qui représente très bien l'équipe: il se bat énormément pour le collectif, il court, il presse sans relâche de la première à la dernière minute", appuie le défenseur Jules Koundé. "Il correspond parfaitement à l'équipe".
Meilleur passeur des Bleus
Même s'il n'a pas marqué dans le tournoi, Antoine Griezmann n'est pas en reste en termes de statistiques. Meilleur passeur du Mondial avant les demi-finales (trois "assists"), Griezmann a doublé Thierry Henry au nombre de passes décisives en équipe de France, avec 28 offrandes.
La bonne humeur et le tempérament chambreur du jeune trentenaire, intacts, s'accompagnent aussi au Qatar d'une prise de responsabilités nouvelle dans le vestiaire, encouragée par Deschamps: celle d'un leader auprès des plus jeunes comme des remplaçants, par l'exemple mais aussi par la voix.
Après Tunisie-France (1-0), Griezmann a par exemple tenu un discours rassurant auprès de Jordan Veretout et Mattéo Guendouzi, leur affirmant qu'il avait déjà connu la sensation de "jambes lourdes" et de "stress" vécue par ses partenaires.
"Il a l'expérience. Il joue un rôle extrêmement important. Il apporte beaucoup au groupe sur le terrain et en dehors", insiste Raphaël Varane, un autre cadre.
Avec les années, le Madrilène a également adopté les préceptes de Deschamps, apôtre de l'esprit de groupe et de l'équilibre. Après la phase de groupe, le N.7 assurait d'ailleurs que "l'équilibre" des Bleus serait "la clé de (leur) futur dans cette compétition". Jusqu'au dernier carré, le soldat Griezmann ne s'est pas trompé.
LODJ avec AFP