Quand tu es partie, ma douce enfant,
Le soleil s’est couché d’un éclat différent,
Tu as pris le chemin des rêves lointains,
Et j’ai vu dans tes yeux l’appel du destin.

Tu pars vers des horizons que je ne connais pas,
Des rivages que seul ton cœur guidera,
Ton rire léger s’efface de ma maison,
Mais résonne encore, douce vibration.

Tu t’éloignes, oui, dans un autre pays,
Où le vent chante des promesses infinies,
Mais aussi dans les bras d’un autre amour,
Qui désormais veillera sur toi chaque jour.

Je te vois t’épanouir dans ce nouvel univers,
Et si mon cœur de père est parfois amer,
C’est que l’ombre de l’adieu s’y pose un instant,
Avant que la fierté ne chasse ce tourment.

Ma tendre fille, tu restes ma lumière,
Même loin, même dans les bras d’un autre être cher.
Cet homme prendra soin de toi, je le sais,
Mais sache que ton père veille, toujours prêt.

Et dans ce silence, je te laisse grandir,
Te laisser partir, c’est t’aimer sans mentir,
Car l’amour d’un père est une douce brise,
Qui, même loin, ton cœur jamais ne divise.

Alors pars, mon enfant, pars avec ton bonheur,
Je suis là, dans le coin secret de ton cœur.

Ton Papa qui t'aime pour toujours
Ton papa qui pleure de bonheur

 Il évoque la douleur de l'absence, le silence laissé par son rire qui s'estompe, et l'incertitude face à l'inconnu. Pourtant, il reconnaît aussi sa fierté de la voir s'épanouir dans une nouvelle vie, guidée par l'amour d'un autre. Le père comprend que la laisser partir est une preuve d'amour véritable, même si l'ombre de l'adieu le hante parfois.

Il lui rappelle qu'elle restera toujours sa lumière, peu importe la distance, et lui promet de veiller sur elle de loin. Dans ce départ, il trouve la beauté d’un amour paternel inconditionnel, prêt à laisser s’envoler sa fille tout en restant présent, dans le "coin secret" de son cœur.