Lancée par The African Organization for Common Ground, en guise de célébration de la journée internationale de la fille, avec l’appui de l’UNICEF et en partenariat avec les associations de la région de Béni-Mellal-Khénifra, la chanson, produit du projet « Mobilisés-es pour Mettre Fin au Mariage d’Enfants » fait entendre la voix des filles mineures mariées et privées de scolarisation.
Selon l’ONG africaine, forcer une mineure à se marier la prive de son droit de s’épanouir et de jouir de son enfance et de son adolescence. Ce qui constitue une violation des droits garantis aux enfants sous l'âge de la majorité légale, en vertu de la Convention internationale des Droits de l'Enfant et de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que l'article 16 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme.
Si l’on ne prend en considération que les chiffres du ministère public, 27 623 demandes de mariages de mineures ont été déposées au niveau des tribunaux du Royaume en 2019.
Aussi, l’association Droits et Justice avait montré dans une étude qu’elle a réalisé sur le mariage des mineures, que les douze régions du Royaume sont touchées par ce fléau, mais à des degrés différents. 10,79% de filles sont concernées et 13% sont mariées par la Fatiha. Parmi les régions les plus touchées, il y a tout d’abord la région Draa-Tafilalet où le mariage est contracté en grande majorité entre 14 et 17 ans, suivie de la région Béni Mellal-Khénifra (14-16 ans) .
Enfin, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait relevé que plus de 30.000 filles mineures sont autorisées à se marier chaque année.
Mobilisés-es pour Mettre Fin au Mariage d’Enfants
Le projet « Mobilisés-es pour Mettre Fin au Mariage d’Enfants », vise en premier lieu la sensibilisation des familles et des jeunes sur les effets négatifs du mariage des enfants, en particulier celui des filles. Et cela à travers le plaidoyer pour l'abolition des dispositions qui permettent le mariage du mineur (e) en dessous de 18 ans ; le renforcement des capacités des organisations de la société civile dans les domaines des droits des enfants, de la masculinité positive et des violences basées sur le genre ; la sensibilisation des parents et des personnes concernées sur les effets négatifs du mariage précoce ; la Création des espaces de dialogue et d'échange de bonnes pratiques sur la masculinité positive et la prévention des mariages précoces et des violences sexuelles ; le renforcement du partenariat avec les acteurs locaux et régionaux, notamment l’Education· Nationale et les conseils élus, pour lutter contre le phénomène du mariage des enfants.
Selon l’ONG africaine, forcer une mineure à se marier la prive de son droit de s’épanouir et de jouir de son enfance et de son adolescence. Ce qui constitue une violation des droits garantis aux enfants sous l'âge de la majorité légale, en vertu de la Convention internationale des Droits de l'Enfant et de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que l'article 16 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme.
Si l’on ne prend en considération que les chiffres du ministère public, 27 623 demandes de mariages de mineures ont été déposées au niveau des tribunaux du Royaume en 2019.
Aussi, l’association Droits et Justice avait montré dans une étude qu’elle a réalisé sur le mariage des mineures, que les douze régions du Royaume sont touchées par ce fléau, mais à des degrés différents. 10,79% de filles sont concernées et 13% sont mariées par la Fatiha. Parmi les régions les plus touchées, il y a tout d’abord la région Draa-Tafilalet où le mariage est contracté en grande majorité entre 14 et 17 ans, suivie de la région Béni Mellal-Khénifra (14-16 ans) .
Enfin, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait relevé que plus de 30.000 filles mineures sont autorisées à se marier chaque année.
Mobilisés-es pour Mettre Fin au Mariage d’Enfants
Le projet « Mobilisés-es pour Mettre Fin au Mariage d’Enfants », vise en premier lieu la sensibilisation des familles et des jeunes sur les effets négatifs du mariage des enfants, en particulier celui des filles. Et cela à travers le plaidoyer pour l'abolition des dispositions qui permettent le mariage du mineur (e) en dessous de 18 ans ; le renforcement des capacités des organisations de la société civile dans les domaines des droits des enfants, de la masculinité positive et des violences basées sur le genre ; la sensibilisation des parents et des personnes concernées sur les effets négatifs du mariage précoce ; la Création des espaces de dialogue et d'échange de bonnes pratiques sur la masculinité positive et la prévention des mariages précoces et des violences sexuelles ; le renforcement du partenariat avec les acteurs locaux et régionaux, notamment l’Education· Nationale et les conseils élus, pour lutter contre le phénomène du mariage des enfants.