Une formation mondiale
Les influenceurs sont devenus des acteurs incontournables de l’information sur les réseaux sociaux.
Pourtant, une récente enquête de l’UNESCO révèle que 62 % d’entre eux ne vérifient pas systématiquement les faits avant de partager des contenus.
Face à cette problématique, l’organisation lance une formation mondiale en novembre, visant à leur fournir les outils nécessaires pour lutter contre la désinformation et les discours de haine.
Pourtant, une récente enquête de l’UNESCO révèle que 62 % d’entre eux ne vérifient pas systématiquement les faits avant de partager des contenus.
Face à cette problématique, l’organisation lance une formation mondiale en novembre, visant à leur fournir les outils nécessaires pour lutter contre la désinformation et les discours de haine.
Une vérification des faits souvent négligée
Malgré leur rôle croissant dans la transmission d’informations, de nombreux créateurs de contenu s’appuient sur des critères peu fiables pour évaluer la crédibilité des contenus en ligne.
Par exemple, 42 % des influenceurs interrogés considèrent le nombre de « mentions j’aime » et de « partages » comme des indicateurs suffisants.
D’autres se fient à des sources personnelles, comme des amis ou la réputation perçue de l’auteur.
Par exemple, 42 % des influenceurs interrogés considèrent le nombre de « mentions j’aime » et de « partages » comme des indicateurs suffisants.
D’autres se fient à des sources personnelles, comme des amis ou la réputation perçue de l’auteur.
Un besoin urgent de formation
L’enquête, intitulée Derrière les écrans, menée auprès de 500 influenceurs de 45 pays, montre que 73 % des sondés souhaitent être formés à la vérification des faits.
Pourtant, seuls 13,9 % des créateurs ayant connaissance de programmes de formation y ont participé. En réponse, l’UNESCO s’associe au Knight Center for Journalism in the Americas pour développer un cours d’un mois.
Objectif : aider les créateurs à identifier des informations fiables, tout en leur enseignant les cadres juridiques internationaux liés à la liberté d’expression.
Pourtant, seuls 13,9 % des créateurs ayant connaissance de programmes de formation y ont participé. En réponse, l’UNESCO s’associe au Knight Center for Journalism in the Americas pour développer un cours d’un mois.
Objectif : aider les créateurs à identifier des informations fiables, tout en leur enseignant les cadres juridiques internationaux liés à la liberté d’expression.
Les défis de l’écosystème numérique
En plus des difficultés liées à la vérification des sources, 59 % des influenceurs interrogés ignorent les normes internationales encadrant les communications numériques.
Cette lacune les expose à des risques juridiques ou à des attaques en ligne, qu’ils peinent souvent à signaler : seuls 20 % des victimes de discours haineux déclarent ces abus aux plateformes.
Cette lacune les expose à des risques juridiques ou à des attaques en ligne, qu’ils peinent souvent à signaler : seuls 20 % des victimes de discours haineux déclarent ces abus aux plateformes.
Vers une coopération entre influenceurs et médias
L’étude souligne également une faible interaction entre influenceurs et journalistes.
Bien que les médias d’information puissent jouer un rôle clé pour garantir la fiabilité des contenus, ils ne constituent que la troisième source d’information des influenceurs, loin derrière les recherches personnelles et les entretiens.
Avec plus de 9 000 inscrits originaires de 160 pays, cette première formation mondiale marque un tournant.
Elle pourrait non seulement renforcer les compétences des influenceurs, mais aussi favoriser un écosystème numérique plus sûr et responsable.
Bien que les médias d’information puissent jouer un rôle clé pour garantir la fiabilité des contenus, ils ne constituent que la troisième source d’information des influenceurs, loin derrière les recherches personnelles et les entretiens.
Avec plus de 9 000 inscrits originaires de 160 pays, cette première formation mondiale marque un tournant.
Elle pourrait non seulement renforcer les compétences des influenceurs, mais aussi favoriser un écosystème numérique plus sûr et responsable.